Youpi ! Un billet musical, pour changer :)
J’ai horreur des classements… mais j’adore faire des listes. Faire un « Top albums 2013 » m’a embêtée de prime abord, car je ne suis pas les tendances ni les sorties, me contentant d’écouter de la musique au fil de mes coups de cœur et de mes lubies.
Et puis, les découvertes musicales que j’ai faites en 2013 ne concernent pas forcément des albums sortis cette année-là.
Mais Anaon m’a mise au défi de le faire, alors… voilà ! J’espère que vous jetterez une oreille ou deux aux disques suivants (ils ne sont pas classés par préférence).
« The Theory of Everything » de Ayreon
Le nouveau très bon cru de Ayreon : une sorte de « space opera » progressif de haut niveau, avec des chanteurs et des musiciens cultes.
Ne manquez pas ma chronique de The Theory of Everything !
« Echo Street » de Amplifier
Amplifier m’a brisé le cœur avec Minion’s Song, leur plus beau morceau (je dis ça en toute subjectivité).
Leur dernier album, Echo Street, est un petit bijou mélancolique, mid tempo, serein. Forcément, les fans de leur côté pur « prog rock » sont déçus, mais moi j’adore !
« Aventine » de Agnes Obel
Agnes Obel, pianiste, chanteuse, auteure-compositrice danoise, rencontre un succès mérité depuis son premier album, Philharmonics, sorti en 2010.
Aventine, son deuxième opus, est tout aussi envoûtant que son prédécesseur, avec des mélodies entêtantes, une voix douce-amère et un piano incisif.
« The Circle And The Blue Door » de Purson
Purson est une belle découverte en matière de rock progressif vintage !
Le groupe anglais, mené par la chanteuse Rosalie Cunningham, a sorti son premier album, The Circle and the Blue Door, qui agit comme un conte de fées prog, blindée de claviers vintage, de voix suaves et expressives, et, globalement, d’une ambiance étonnante, entre rêve et réalité.
« Nine Lives » des Von Hertzen Brothers
J’écoute les VHB (Von Hertzen Brothers) depuis quelques années maintenant : trois frangins finlandais, fils spirituels de Led Zep’ et de Kingston Wall, unissent leurs talents respectifs pour composer un rock follement entraînant.
Nine Lives n’arrive certes pas à la cheville de leurs albums cultes – Approach et Love Remains The Same –, mais cela reste un bon disque pêchu que j’écoute avec plaisir.
« Pain is Beauty » de Chelsea Wolfe
With house ou shoegaze, difficile de caractériser en un seul mot le post-rock gothique de Chelsea Wolfe.
Son nouvel album, Pain is beauty, m’a un tantinet déçue, je dois bien l’admettre. Son prédécesseur, Apokalypsis, avait mis la barre très, très haut.
Pain is Beauty commence remarquablement bien, puis s’essouffle assez vite dans une sorte d’electro bizarroïde qui me laisse de marbre. Mais il faut écouter au moins la trilogie Feral Love, We Hit A Wall et House of Metal, superbes.
« Circumambulation » de True Widow
J’ai découvert True Widow avec leur album précédent, As High As the Highest Heavens and From the Center to the Circumference of the Earth, un album pesant et magnifique.
Moitié stoner et moitié shoegaze, la musique de True Widow fait dans le minimalisme sonique, blindé de grosses basses saturées, et de voix spectracles. Énigmatique et inspirant.
« Scorpion Child » de Scorpion Child
Le label Nuclear Blast n’est pas réputé pour faire dans la dentelle, toutefois on y déniche de temps en temps un petit diamant dans un océan de zirconiums (j’emprunte cette comparaison à George R. Martin parlant de Robin Hobb – j’aime bien cette image).
Scorpion Child envoie du gros avec leur rock stoner de papa, rien de bien original mais ça décrasse les oreilles et ça se chante de bon cœur !
« Olympia » de Austra
Aussi lumineux et dansant que Feel It Break était noir et oppressant, Olympia est le second album du groupe canadien Austra.
Mais qu’on ne s’y trompe pas : derrière cette apparente légèreté, la voix puissante et envoûtante de Katie Stelmanis chante la tristesse et l’abandon dans des morceaux douloureux et poétiques.
« The Raven That Refused to Sing (And Other Stories) » de Steven Wilson
Y a-t-il une seule chose que Steven Wilson ne réussit pas ? Ce fieffé génie réussit une fois de plus à prendre tout le monde de court, en créant une œuvre singulière, qui le dévoile totalement décomplexé.
Un pur album de rock progressif, en hommage aux grands classiques du genre.
Le mot de la fin
Je me suis rendue compte que je suis passée à côté d’un tas d’albums en 2013 : Sigur Rós, Cult of Luna, Wardruna, Neko Case, Mazzy Star, Amorphis, Esben & the Witch pour ne citer qu’eux…
Je prévois une bonne petite séance de rattrapage dans les jours qui viennent !
Si ça vous dit, vous pouvez me suivre sur LastFM (et sur Spotify aussi, même s’il n’y a apparemment pas d’URL publique pour ça).
Sur ce, je vous laisse, colle et ciseaux m’appellent !
anaon
5 janvier 2014
Je me sens visé ah ah :D Il faut dire qu’ils ont tout donné sur the Octopus, pas évident d’enchaîner mais j’admire totalement le parti pris d’un album plus posé, moins ambitieux mais très classe. Ils auraient pu tenter très casse gueule de surenchérir mais pas certain qu’ils y seraient parvenus…
Marie
5 janvier 2014
C’est une bonne façon de voir les choses ! ;-)
Camille
6 janvier 2014
Moi aussi j’ai été déçue par le dernier Chelsea Wolfe…
…Pas par Cult of Luna! <3
Marie
6 janvier 2014
Ok, ok, va vraiment falloir que je rattrape mon retard alors ! :D
gwenn
6 janvier 2014
J’adore le design de ton blog!
il faut que j’écoute le nouvel album d’Agnès Obel
Marie
6 janvier 2014
Merci Gwenn ! :)
moonlight
27 janvier 2014
Oh oui le dernier d’Agnès Obel est sublime.
Tenez, une de mes découvertes de 2013…
http://ladylazarus.net/videos/
Qu’il est chouette, ce blog :-)
Marie
28 janvier 2014
Salut Moonlight ! J’irai jeter une oreille ou deux à Lady Lazarus, merci du conseil :)
Merci, ça me fait plaisir :)