Marie Guillaumet

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Publié le 14 octobre 2013 dans Carnet technique

Paris Web 2013, l'être ensemble

Temps de lecture indicatif : 15 minutes.

L'édition 2013 de Paris Web – des conférences et des ateliers pour les gens qui font du web – s'est terminée samedi, et j'ai environ un demi milliard de choses à vous raconter. :idea:

Mon badge Paris Web 2013

Globalement, les conférences m'ont moins passionnée que celles de l'année dernière. Difficile de gérer l'après Mike Monteiro, l'après Aaron Walter, l'après Vitaly Friedman, l'après Denise Jacobs, qui tous quatre avaient donné des conférences furieusement enrichissantes l'année passée.

En 2012, le mot d'ordre qui émanait des conférences était : « Racontez des histoires ». Injonction que les orateurs de cette année ont peut-être pris un peu au pied de la lettre, la plupart des conf' commençant par cinq minutes de storytelling.

Qu'à cela ne tienne, je ne chipoterai pas sur les choix faits par les orateurs, car n'oublions pas qu'ils sont bénévoles et que la moindre conférence demande un énorme boulot de préparation.

En revanche, je suis restée un peu sur ma faim quant aux choix des sujets sélectionnés cette année par le staff. Il y a été beaucoup question de politique et d'APIs, deux sujets qui m'intéressent moins que le design ou l'accessibilité.

J'y avais trouvé davantage mon compte l'année dernière : Paris Web 2012 avait été, pour moi, un très bon cru (et ce, en dépit du stress colossal que je portais sur mes épaules, étant oratrice pour la première fois).

Néanmoins, je crois que je comprends, aujourd'hui, ceux qui continuent à assister à Paris Web, même si le programme « ne les intéresse pas plus que ça ». Je n'irais pas jusque-là, car j'y apprends toujours des choses, mais clairement cette année, c'est l'aspect humain qui m'a le plus nourrie !

J'ai en effet pu discuter avec beaucoup de beau monde, contrairement aux années passées où j'étais un peu restée dans mon coin (et j'avais regretté). Toutes ces discussions m'ont inspirée et m'ont donné pleins d'idées (d'articles notamment).

Au fait, avant que j'oublie : les vidéos du grand amphi sont disponibles. Mais le lien va changer une fois que les vidéos auront été montées individuellement.

Jeudi 10 octobre

Jeudi 10 octobre, première journée de Paris Web au Palais Brongniart, métro Bourse, à Paris.

Changement de standing pour Paris Web, après plusieurs années organisées au Forum IBM à Bois-Colombes. Au pied de l'imposant monument, je rejoins la file qui a commencé à se former devant les portes.

Le salon d'honneur du Palais Brongniart
Le salon d'honneur du Palais Brongniart

La journée s'est déroulée à un rythme effréné, sans que j'aie réussi à poser la main sur quelque chose à manger. :cry: Vous l'avez sans doute lu ici et là, mais il y a eu un véritable problème de rationnement à Paris Web cette année…

Pas assez de nourriture pour les quelque 600 auditeurs présents cette année. Et toujours rien de chaud à manger le midi, alors que ça avait été le cas il y a quelques années. J'ai du mal avec les aliments froids et salés (salades, charcuterie, fromage…), cela m'a donc contrainte à sortir du cocon pour me chercher un morceau de pizza réchauffée au micro-ondes, glanée dans je ne sais quel tripot.

« La folle journée, ou les fourberies d'un projet » de Christophe Andrieu, Florian Boudot et Julien Dubedout

Excellente entrée en matière, avec des « gags » qui sont hélas notre pain quotidien. Cette conférence fut un parfait exutoire ! Très bonne idée de commencer ainsi par une conf' décalée, ça a réveillé déridé toute l'assistance.

La première conférence de Paris Web 2013
Unleash the trolls! (photo : Romy Duhem-Verdière).

« Bonnes pratiques des API » d'Eric Daspet suivie de « Je code donc je teste » de Cyril Balit

Des idées intéressantes, mais format trop court.

« HTML5 Accessibility » de Steve Faulkner

Mauvais choix ! :sad: Cette conférence était sans doute utile pour les développeurs qui connaissent très mal HTML et découvrent l'accessibilité web.

Moi, je n'en ai retenu que l'injonction à ne plus utiliser de tableaux pour la mise en page (en 2013 ? À Paris Web ? Sérieusement ?), et qu'il ne faut pas utiliser la balise section comme une div, car elle a un sens sémantique pour les lecteurs d'écran.

Une section devrait toujours contenir au moins un titre HTML, sinon il ne faut pas utiliser de section.

Ah, et Steve Faulkner a remporté haut la main le prix des Slides Les Plus Hideuses De La Terre.

« "Accessibiliser" avec subtilité » de Johan Ramon

Conférence courte mais qui rappelait quelques astuces pour améliorer facilement l'accessibilité d'un site web. En bref :

  • Ne jamais cacher l'outline des éléments cliquables, doubler le focus ;
  • Les liens d'évitement ne doivent jamais être cachés ni avec display: none, ni avec visibility: hidden ;
  • Une fois que les liens d'évitement sont affichés, il ne faut plus les masquer car si l'utilisateur en a eu besoin une fois, il en aura probablement encore besoin ;
  • Ajouter un petit effet sur l'ancre cible une fois que l'utilisateur a cliqué sur un lien d'évitement pour indiquer à l'utilisateur où il se trouve ;
  • Lorsqu'on a trois liens qui mènent vers la même ressource, cela crée trois tabulations identiques pour les utilisateurs naviguant au clavier : il faut donc ruser, avec ARIA par exemple ;
  • Ne pas oublier que des informations s'affichant au hover ne s'afficheront pas du tout sur les périphériques tactiles : penser à des fallbacks.

« Goût et mauvais goût : de la subjectivité du design » de Jean-Philippe Cabaroc

Très bonne conférence, illustrée par de bons exemples. Réflexion intéressante sur le goût, pour mettre un terme à l'adage populaire « Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas » en terme de design. Un beau design est souvent un design bien exécuté. Le goût, ça se cultive, il faut continuer à développer sa culture visuelle pour apprécier le design.

L'esthétique en design, c'est savoir faire des choix en prenant en compte le contexte culturel, socio-économique et son rapport au monde. Il n'y a pas qu'une seule réponse possible à un cahier des charges. Il y a toujours un fond de subjectivité dans tout travail de création.

Le mauvais goût, c'est donc :

  • Ce qui est mal exécuté ;
  • Ce qui est en complet décalage avec une époque
  • Ce qui est décalage avec un contexte ;
  • Ce qui porte atteinte à notre vécu ;
  • Un outil de transgression.

Ce qu'il y a d'ennivrant dans le mauvais goût, c'est le pouvoir aristocratique de déplaire.

Baudelaire

J'ai découvert le blog Too Kitch ! par la même occasion.

« Un petit pas pour l'em, un grand pas pour le web » de Nicolas Hoizey

Excellente conférence sur le pouvoir des valeurs relatives en matière d'intégration web. Je crois que ça a convaincu pas mal de monde de s'y mettre ! Les questions-réponses à la fin étaient également très intéressantes.

Bien sûr, je manque sans doute de subjectivité, puisque Nicolas a cité mon site en exemple dans sa conf ! Gros moment de fierté, je ne vais pas le cacher. :smile:

Citation d'un de mes articles pendant Paris Web
Citation d'un de mes articles pendant Paris Web (photo : Romy Duhem-Verdière)
Mon site cité en exemple
Mon site cité comme exemple d'intégration en em.

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez lire les slides sur Lanyrd, et lire mon premier article sur le sujet.

« Être bien pour produire bien » de Delphine Malassingne

Une petite conférence bien utile qui proposait une méthode pour améliorer notre bien-être au travail. Delphine est une oratrice très talentueuse !

À noter aussi : Stéphane qui a chanté et nous a appris quelques mots en langage des signes pour nous faire patienter avant la conférence. C'est ça aussi, Paris Web :-)

Web design et publicité, conférence informelle animée par Arnaud Cueff

En fin d'après-midi, on avait le choix entre des APIs JavaScript ou bien du hacktivisme. J'ai décidé d'aller plutôt écouter la réflexion sur le web design et la publicité, proposée par Arnaud, web designer chez AudioFanzine.

Au quotidien, il doit gérer pleins de formats de pubs imposés par d'obscures régies publicitaires, ce qui est difficilement conciliable avec du responsive, ou avec l'utilisation de grilles.

S'en est suivie une discussion plus générale sur la monétisation des blogs, c'était très intéressant.

Vendredi 11 octobre

De retour au Palais Brongniart le vendredi, pour une seconde journée de conférences.

Paris Web 2013

« Adaptive images for responsive web design » de Christopher Schmitt

Présentation de plusieurs méthodes permettant de gérer les images sur un site web responsive. Ça m'a donné envie de tester la méthode dite « Clown car technique1 », car je ne la connais pas.

L'idéal étant d'opter pour une méthode qui ne s'appuie pas sur JavaScript et qui charge, du premier coup, l'image adaptée aux caractéristiques techniques du périphérique et de la connexion utilisés.

« Un bon design n'est pas beau ! » de Sébastien Desbenoit

Conférence intéressante bien qu'un peu déprimante ! Sébastien nous a rappelé que le design répond à des contraintes marketing, via lesquelles on étiquette les gens pour leur vendre un produit spécifique. Le design répond à des contraintes de marché, il doit servir une catégorie d'utilisateurs précise.

Cela explique en partie pourquoi les vitrines des assureurs font souvent la part belle à Comic Sans MS.

« Vers une nouvelle éthique » de Xavier Mouton-Dubosc

Conférence politique très bien menée, Xavier est un super orateur. J'ai regretté de ne pas être allée voir son atelier le lendemain.

« Penser l'expérience utilisateur mobile » de Amélie Boucher

Ma conférence préférée cette année ! J'ai pris énormément de notes, car Amélie a le chic pour présenter des exemples variés et pertinents, et pour mettre des mots simples sur des concepts complexes.

Son postulat consiste à dire que, sur mobile, l'expérience utilisateur se caractérise par 80% d'attente. On est toujours en train d'attendre que les applis et les sites web se chargent. Comment, dans ce cas, designer ces moments d'expérience utilisateur dégradée ?

Il s'agit dans un premier temps de diminuer le temps d'attente perçu, en chargeant le plus de choses possible, et en évitant les splash screens qui ne servent à rien. Il vaut mieux afficher l'interface de l'appli, même vide, en attendant que les contenus se chargent, car cela donne le sentiment que quelque chose est en train de se passer.

On peut aussi simuler l'immédiateté : par exemple, sur Instagram, quand on clique sur le bouton « J'aime », le petit cœur s'affiche tout de suite en rouge, alors que cela lance derrière une requête réseau pour effectivement enregistrer sur les serveurs d'Instagram que j'ai aimé cette photo, requête qui n'est pas immédiate.

Une attente occupée paraît moins longue qu'une attente inoccupée – d'où les magazines dans les salles d'attente. En informatique, il faut faire bouger les éléments à l'écran pour occuper le regard et détourner l'attention de l'utilisateur sur l'heure qui tourne.

L'autre leçon importante qui ressort de la conf' d'Amélie, c'est qu'il n'y a pas de bonne recette qui fonctionne universellement partout. Une astuce qui fonctionne sur l'appli d'Etsy, par exemple, ne fonctionnera peut-être pas sur l'appli Voyages SNCF, car ce elles s'adressent chacune à des publics différents, qui n'ont pas les mêmes objectifs ni les mêmes attentes.

Il ne faut donc pas copier/coller bêtement les comportements d'une appli à l'autre, d'un site à l'autre, sans réflexion poussée sur les comportements et les attentes des utilisateurs.

« Keep calm and carry on » de Lou Schwartz et « Méthodes d'influence dans le web par l'exemple » de Yannick Bonnieux

Deux petites conférences sympathiques, là encore le format est sans doute trop court.

Yannick donnait quelques astuces pour influencer le comportement des utilisateurs, par exemple pour améliorer la conversion d'une fiche produit :

  1. Inclure de belles photos, car une photo a six fois plus d'impact que ce qu'on peut lire ou entendre ;
  2. Inclure de vrais commentaires clients, si possible en incluant une photo du produit prise par le commentateur, ainsi que quelques-unes de ses infos personnelles (prénom, nom, ville) afin que l'utilisateur comprenne qu'il s'agisse d'un vrai commentaire ;
  3. Inclure des informations liées à la rareté du produit : combien de personnes sont en train de lire la page, combien de personnes ont réservé cet hôtel, il ne reste plus que N produits en stock… Autant d'informations qui déclenchent souvent l'achat.

Sur les pages de résultats de recherche, il est conseillé de diminuer le nombre de choix proposés à l'utilisateur. C'est logique : plus il y a de choix, moins il est facile de choisir. Le premier résultat de recherche est cliqué 25% plus souvent que les autres : il faut là aussi le choisir avec soin.

« Esthétique et pratique du web qui rouille » de Karl Dubost et Olivier Thereaux

Alors que tout le monde parle du droit à l'oubli, Karl et Olivier ont pris le parti inverse : comment archiver le web ? Cela fait suite à un article de Karl qui avait fait parlé de lui.

Que faire de son site quand on meurt ? Comment conserver d'anciens contenus mais les désindexer des moteurs de recherche ? Comment gérer une information qui était vrai à un instant T, mais qui ne l'est plus aujourd'hui ?

Curiosité linguistique : en anglais, on parle de « redesign » d'un site web (ce qui sous-entend que seule l'apparence graphique évolue), alors qu'en français on parle de « refonte » (ce qui a un sens beaucoup plus fort, de tout refaire).

En somme, il y a un caractère de robustesse à conquérir sur le web.

« Multimodalité & interface : le design est une question d'humains, pas de machines » de Geoffrey Dorne

Conférence de Geoffrey Dorne

Derrière ce titre ronflant se cachait une chouette conférence sur la déclinaison des contenus sur le web (d'où la notion de « multimodalité » – plusieurs écrans, plusieurs modes de consultation).

Geoffrey est un très bon orateur, sa conférence était truffée d'exemples et d'illustrations sympas.

J'aime ce genre de conférence qui nous permettent de décoller le nez de nos écrans, de prendre du recul par rapport à la production, et d'intellectualiser nos pratiques, de leur donner du sens. C'est vraiment ce que j'aime dans Paris Web.

Fin de journée

Le vendredi s'est terminé sur les conférences « Mobile et accessibilité, une partie à Troie » de Goulven Champenois et « Le paradoxe du choix » de Anne Lacan, ainsi que sur les fameux lightning talks.

La conférence de Goulven présentait pleins de bonnes pratiques pour concevoir des sites sur mobile : penser aux alternatives (images, vidéos, audio), veiller à ce que les contrastes et que la taille des textes soient suffisants, supprimer les popups et popins, éviter les images d'arrière-plan trop chargées, se méfier du recouvrement lorsqu'un line-height est trop petit, penser qu'il n'y a ni hover ni tabulation sur mobile, etc.

En revanche, la présentation de Anne m'a laissée de glace : elle ne pouvait pas le savoir, mais 80% du contenu avait déjà été dit par Yannick dans l'après-midi. En outre, elle s'est fendue d'une remarque sexiste malheureuse… quelques minutes avant qu'un tweet bien sexiste lui aussi émane de l'assemblée. Ce genre de comportement n'encourage pas les techniciennes à monter sur scène ! :mad:

Enfin, les lightning talks – 10 orateurs qui ont chacun 4 minutes et pas une seconde de plus pour présenter un sujet – étaient, comme toujours, brillants. Tetris tout en CSS, rendre la vue à un aveugle ou les bonnes pratiques typographiques, il y en avait pour tous les goûts !

J'admire énormément les orateurs qui se prêtent à ce jeu, car ça demande un boulot titanesque pour tenir le timing.

C'est déjà fini !

Samedi, j'ai assisté aux ateliers, qui m'ont appris beaucoup de choses, notamment en accessibilité (supers ateliers de Jean-Pierre Villain et de Aurélien Lévy, avec qui j'ai travaillé lors de la refonte du site de l'Élysée).

L'atelier micro-typo animé par Vincent était également instructif.

Mon bonnet Mailchimp
Toute contente avec mon bonnet Mailchimp !

Je suis fan de Paris Web, car chaque année ça regonfle mes batteries ! Même si les sujets étaient, globalement, un peu moins ciblés pour moi, et même si je n'ai quasiment rien mangé pendant trois jours (à part quelques macarons délicieux, et un chamallow offert par Sophie), cette édition de Paris Web était définitivement placée sous le signe du #ShareTheLove (et, comme l'a justement dit Anne-Sophie, du #ShareTheVirus, puisqu'on a tous la crève).

Je proposerai peut-être un sujet de conférence l'année prochaine… :-)

  1. J'ai cherché ce que veut dire « clown car » en anglais, mais je n'aurais pas dû. ↩

Article publié le 14 octobre 2013 et mis à jour le 15 octobre 2013.
Tags: accessibilité, conférences, Paris Web, web

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22 commentaires sur « Paris Web 2013, l'être ensemble »

  1. Raphaël

    14 octobre 2013

    Oui, je suis assez d'accord avec toi sur le ressenti. J'aime bien les présentations qui dérangent, soit les habitudes, soit le politiquement corrects, soit les connaissances établies. Et là, sur beaucoup choses c'était soit très superficielle, soit très consensuelle. Pas de quoi pousser grand-mère dans les orties !

    Par exemple, J'ai trouvé que la présentation de Yannick faisait un catalogue de principes sans être précis et voir un peu inexact par moment.(C'est mon coté psychologue qui parle).

    Un sujet comme celui de Lou, sur le stress, m'a paru plus pertinent et mieux adapté au format de 15 min. Elle nous a raconté son expérience, les solutions qu'elle avait trouvé. Je pourrai éventuellement le réutiliser.

    Sur les conférences de 15 min, je crois que certains orateurs ont voulu dire trop de choses en trop peu de temps.

    La conférence d'intro était excellente. Perso, j'aime bien se style qui ose , qui dit les choses ! Qui envoi du troll !

    L'aspect rencontre est aussi important.

    • Marie

      14 octobre 2013

      Salut Raphaël,

      J'ai trouvé que la présentation de Yannick faisait un catalogue de principes sans être précis et voir un peu inexact par moment.

      Ah ça m'intéresse : quels éléments étaient inexacts ?

      Sur les conférences de 15 min, je crois que certains orateurs ont voulu dire trop de choses en trop peu de temps.

      Oui, c'est peut-être ça le problème… Comme tu dis, c'est peut-être un format plus adapté aux retours d'expérience comme celui de Lou.

      • Raphaël

        14 octobre 2013

        Déjà par rapport au titre, c'est ambiguë. Je pensais qu'il allait parler de persuasive design. ( http://letrainde13h37.fr/31/persuasive-design-pourquoi-comment/ ) Et c'était pas le cas.

        Je viens de voir ses slides http://fr.slideshare.net/YannickBonnieux/les-mthodes-dinfluence-dans-le-web-par-lexemple-paris-web-2013 Sur lesquels il y a les références de études qu'il n'avait pas cité.

        Après, sur pas mal de slide on a des "33%" ou "x2,5" j'ai un peu tendance à dire 33% de quoi ?

        Quand je vois, slide 94% Look / 6% sur le contenu ? J'ai comme un doute. En regardant l'étude (tape "Trust and mistrust of online health sites" dans google tu auras l'étude), c'est sur 15 femmes, sur un site médicale, avec un focus group. On parlait de quoi avant ? de site de voyage ? Pareil pour l'étude suivante. On est sur des cas précis, c'est donc des généralisations qui n'ont pas lieu d'être.

        La loi hick, c'est valable aussi bien pour trouver le bon bouton sur une télécommande qu'un élément dans un menu... donc rien à voir avec l'influence.

        Capacité de stockage, oui dans la mémoire à court termes, 3 à 4 items, mais après ça passe en mémoire de travail où on retient 5 + ou 2 items.

        La rareté, l'étude date de 1975 ? Le lien avec le web ?

        Slide 21, mettre un bouton en évidence, c'est de l'incitation, pas de la manipulation, c'est plus lié aux lois de gestalt. Mettre un bouton en grisé : Il aurait été intéressant de parler de design "anti-humain". Par exemple pour supprimer un compte Viadéo, il faut le supprimer et ne pas se reconnecter pendant 15 jours sinon la suppression est annulée.

        Bon, je n'ai pas pris le temps de tout regarder en détails, globalement, ça me donne l'impression qu'il généralise des études issues d'autres contextes pour les appliquer au web, sans donner les limites. Ce n'est pas très honnête intellectuellement.

        J'avais un sentiment mitigé à l'écoute de sa présentation. Mais là je suis carrément énervé. Il a eu de chance que je ne connaisse pas ces études, parce que sinon je crois que je l'aurai démonté en public.

        • Nono

          17 octobre 2013

          C'est un peu sévère comme réaction non ?

          C'est loin d'être la conférence que j'ai préféré, je l'ai trouvé trop superficiel, et un peu inintéressante, surement du aux 15 minutes accordés, mais pas besoin d’être excessif.

          Tu en as discuté avec lui ?

        • Raphaël

          17 octobre 2013

          Non, je n'ai pas eu l'occasion de lui parler, et j'ai vu les références par la suite.

          Pour ce qui est de la sévérité, non pas trop, parce après il faut rectifier le tir et réexpliquer les études et leur limites.

  2. Brice

    14 octobre 2013

    Très intéressant compte rendu. Étant à un autre bout de la chaine du développement web, j'ai bien aimé les confs sur le développement et le coding. Cela dit je suis quand même allé voir quelques sujets sur l'UX et l'accessibilité histoire d'en savoir un peu plus. J'aime Paris Web (et Sud Web aussi) pour cette sérendipité, la plaisir d'y trouver ce que je n'attendais pas (et aussi pouvoir discuter avec une bonne partie de ma TL).

    Merci encore.

    • Marie

      14 octobre 2013

      Bonjour Brice, sois le bienvenue par ici !

      J'aime Paris Web (et Sud Web aussi) pour cette sérendipité, la plaisir d'y trouver ce que je n'attendais pas (et aussi pouvoir discuter avec une bonne partie de ma TL).

      En effet, c'est un moment fort, humainement parlant. Même s'il y a d'autres évènements « web » tout au long de l'année (je pense notamment aux apéros web), Paris Web et Sud Web sont vraiment des moments importants car beaucoup de gens s'y retrouvent, c'est plus collectif.

      Merci pour ton commentaire !

  3. Gianni

    14 octobre 2013

    Merci pour ce résumé, je n'ai pas vu la conférence de Cabaroc, mais tu m'as donné envie de la voir !

    • Marie

      14 octobre 2013

      Bonjour Gianni, bienvenue par ici et merci pour ton commentaire :)

      Je suppose que la vidéo de la conf' de Cabaroc sera bientôt en ligne !

  4. Damien

    14 octobre 2013

    Très bien résumé Marie.

    La conférence d'Amélie Boucher est également pour moi celle qui m'a le plus apporté, et fait réfléchir. Elle apportait réellement de nouvelles réflexions, qui pouvaient manquer sur d'autres où l'on pouvait avoir une impression de déjà-vu/lu ailleurs.

    Néanmoins cela reste une bonne cuvée :)

    • Marie

      14 octobre 2013

      Salut Damien !

      La conférence d'Amélie Boucher est également pour moi celle qui m'a le plus apporté, et fait réfléchir. Elle apportait réellement de nouvelles réflexions, qui pouvaient manquer sur d'autres où l'on pouvait avoir une impression de déjà-vu/lu ailleurs.

      Je n'aurais pas dit mieux ! ^.^

  5. Sébastien

    14 octobre 2013

    Merci pour ce grand et précis retour !

    Ce que je retiendrai, c'est surtout la dernière ligne : "Je proposerai peut-être un sujet de conférence l'année prochaine… :-)".

    Sébastien.

    • Marie

      14 octobre 2013

      Salut Sébastien !

      Hey mais c'est super chouette de te voir ici ! ^.^

      Pour mon projet de conf', ne le dis à personne mais j'ai déjà écrit plusieurs pages de notes avec toutes mes idées… o.O

      Bises !

  6. Olivier Keul

    14 octobre 2013

    Hello Marie !

    Globalement je partage ton avis. J'ai également était déçu par le contenu de certaine conférence, celle de Steve Faulkner par exemple. Surtout quand on sait à quel point ce mec est doué. Il aurait pu faire quelque chose de beaucoup plus poussé. A mon avis, on revient toujours sur ce problème de niveau. Il faudrait pouvoir constituer un panel représentatif (le staff PW ?) qui pourrait déterminer le niveau de chaque conférence. C'est facile à dire et j'imagine plus compliqué à mettre en place mais cela peut être réellement bénéfique pour tout le monde. Par exemple si j'avais su que Steve Faulkner faisait une conférence "débutant" je n'y serais pas allé. Ceux qui n'enlève rien à l'intérêt de cette conférence puisque j'imagine que d'autres personnes y ont appris des choses. Tout comme je suis allé à l'atelier de Vincent Valentin et j'ai appris plein de chose sur la micro typographie. Ce qui n'était peut être pas le cas pour certain plus expérimentés dans le domaine.

    Sinon pour moi, les gros points fort de Paris Web cette année sont :
    - l'échange entre les spectateurs
    - les lightning talks
    - les ateliers

    • Marie

      14 octobre 2013

      Salut Olivier !

      J'ai également était déçu par le contenu de certaine conférence, celle de Steve Faulkner par exemple. Surtout quand on sait à quel point ce mec est doué. Il aurait pu faire quelque chose de beaucoup plus poussé. […] Par exemple si j'avais su que Steve Faulkner faisait une conférence "débutant" je n'y serais pas allé. Ceux qui n'enlève rien à l'intérêt de cette conférence puisque j'imagine que d'autres personnes y ont appris des choses.

      Oui, voilà, je suis exactement de ton avis : c'est simplement que sa conf' ne s'adressait pas à nous, qui avons déjà beaucoup travaillé avec les problématiques d'accessibilité web.

      Je trouve ça bien qu'il y ait des conférences de vulgarisation qui s'adressent aux grands débutants, c'est toujours nécessaire. Mais, sans doute que l'intitulé et le résumé de sa conférence n'étaient pas assez explicites en ce sens.

      Par ailleurs, je te rejoins sur les points forts ! Les ateliers étaient franchement excellents :-)

    • steve faulkner

      15 octobre 2013

      It should be noted I was not asked to present an advanced discussion. What I did try to do though was include insight into strategies to improve the outcome for users: Change in author conformance requirements vs change in implementation requirements vs evangelising best practice. All of which I try to use in my capacity of a web standards editor (HTNL5, accessibility API guide, using aria in html) Either I didn't realise that people were already well versed in these mechanisms, or I didn't explain myself well or it was lost in translation. The reason I talked about layout tables was not to inform people of the bad practice, but to illustrate that evangelising is not always a useful tool.

      • Marie

        15 octobre 2013

        Hi Steve,

        Thank you for your comment!

        Either I didn't realise that people were already well versed in these mechanisms, (…) or it was lost in translation.

        Yes, you're right, it's probably a mix of all this.

        The reason I talked about layout tables was not to inform people of the bad practice, but to illustrate that evangelising is not always a useful tool.

        To be honest I understood the contrary: because of years of evangelising, people finally got that using layout tables is terribly wrong, and they don't use them as massively as they used to.

        I'm afraid I just didn't get your point at all :(

        • steve faulkner

          15 octobre 2013

          Hi Marie,

          In my day to day work for the paciello group I find the contrary i.e. tables are still often used for layout. I believe that savvy developers understand the issue, but they do not produce the bulk of code that is published on the web (unfortunately).

  7. tetue

    14 octobre 2013

    Je me rends compte qu'on suivi pas mal de conférences en commun ! J'ai aussi trouvé que celle d'Amélie Boucher était la plus enrichissante : de très nombreux exemples visuels, analysés, comparés, argumentés.

    Merci pour ton compte-rendu, très complet, et aussi pour ta vigilance vis-à-vis du sexisme ordinaire, je t'adore !

    • Marie

      14 octobre 2013

      Bonjour Romy !

      Merci pour ton commentaire et pour ce moment #ShareTheLove ! L'union fait la force ;-) ♥

  8. annso

    16 octobre 2013

    Haha, c'est terrible car moi du coup, j'ai beaucoup apprécié toutes ces conférences un peu plus techniques !
    Mais le design m'intéresse aussi (plutôt de manière perso) et j'ai hâte de pouvoir regarder les vidéos de celles que j'ai loupé (notamment celle d'Amélie Boucher) !

    • Marie

      16 octobre 2013

      Salut Anneso !

      C'est super si tu y as trouvé ton compte. Avec le recul, je réalise qu'il y a quand même pas mal de confs qui m'ont beaucoup intéressée, mais j'ai un peu focalisé sur les deux ou trois qui m'ont un peu déçue.

      En tout cas, j'ai déjà hâte d'être à l'année prochaine pour Paris Web 2014 ! ^.^

      C'était cool de te rencontrer, même si j'aurais voulu davantage papoter avec toi :-)

      Bises !

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