Ce billet fait suite au billet Histoire d’une conférence : la préparation.
Si vous l'avez loupé, le contenu intégral de ma conférence est en ligne. :)
J-2
Mercredi 31 septembre. C’est le ventre en vrac et le visage blême que je monte dans le train pour Paris.
Une fois sur place, le trajet jusqu'à l'hôtel est horrible : en pleine heure de pointe, le métro bondé et la traversée du périph' me rappellent à quel point j’ai bien fait de quitter Paris pour m’installer en Bretagne.
Le dîner orateurs
À l’heure du dîner, je rejoins le staff de Paris Web et les autres orateurs à la Quincaillerie générale pour « le dîner orateurs ». Voir autant de visages sympathiques me fait du bien, même si cela concrétise aussi le truc, et fait monter mon stress d'un coup.
La soirée prend vite une tonalité singulière : la rumeur selon laquelle il s’agirait du dernier Paris Web enfle. Derrière leurs sourires, les staffeurs semblent épuisés : 12 d’entre eux (sur 15 !) jetteront d’ailleurs l’éponge à la fin de l’année. Forcément, quand tu fournis un boulot aussi intensif et aussi extraordinaire plusieurs années de suite, tu finis par tirer un peu la langue.
Me voyant stresser, Laurence et Véronique tentent de me rassurer. Elles me donnent deux conseils pour le jour J qui me font marrer :
- « Aie confiance en ton déodorant. »
- « Porte une culotte fiable. »
À l’issue de la soirée, chaque orateur se voit remettre un petit « mémo orateur » personnalisé, tout mauve. Je m'en suis beaucoup servie durant les trois jours de Paris Web : c'était vraiment bien pensé !
Laurence quant à elle m’offre ce soir-là un énorme pompon violet porte-bonheur, qui n’a pas quitté mon sac à dos depuis.
J-1
Jeudi 1er octobre. Après une nuit atroce et une digestion difficile, je saute le petit-déj’. Le temps s’annonce bien long jusqu’à l’heure de ma conférence, prévue le lendemain après-midi.
Passer en fin de deuxième journée, c'est dur. Mais c'est toujours mieux que passer le matin du premier jour dans le grand amphi en séance plénière, donc je ne me plains pas.
Je me prépare psychologiquement à assister à une journée de conférences géniales, intéressantes et rondement menées, avec des orateurs talentueux et à l’aise sur scène, pendant que moi, la newbie, je sentirais mon courage se carapater au fur et à mesure.
Heureusement, il y a des licornes pour détourner mon attention : non seulement sur le t-shirt Paris Web annuel (chouette hommage à Pink Floyd), mais aussi sur un adorable petit patch brodé, sur le sac en tissu qui contenait les goodies, sur la photocabine présente pour l’occasion, sur le programme, et même sur Laurence, puisqu’elle avait ramené son célèbre déguisement de licorne pour l’occasion.
D'ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur la conception des goodies Paris Web, allez lire son blog !
Massacre d'idées
Niveau conférences, je suis un peu restée sur ma faim ce jour-là, mais sans doute était-ce le stress monstrueux qui me tétanisait et m’empêchait d’apprécier à 100% ce que je vivais.
Je retiendrai quand même la conférence de Virginie Caplet (qui a écrit par ailleurs le merveilleux Petit précis de créativité).
Au programme : une conférence joyeuse sur le massacre des idées – les nôtres, mais aussi celles des autres. Si ça vous intéresse, la vidéo est déjà en ligne !
Cette conférence était d'autant plus remarquable qu'un souci technique a empêché Vi d'accéder à ses notes : elle a dû donc faire sans, réussissant à contourner les trous de mémoire avec virtuosité. Ce n’était plus à une conférence que nous étions en train d'assister, mais à un véritable stand-up ! Impressionnant.
J'ai également adoré la conférence donnée par Sylvie Duchateau. Sylvie, qui était accompagnée par sa chienne guide Isba, nous a expliqué quels outils lui permettent, en tant que personne aveugle, d'utiliser le web.
Si vous ne comprenez pas bien à quoi sert l'accessibilité web, vous DEVEZ regarder la vidéo de cette super conférence !
Réglages techniques
Après Virginie, ce fut au tour d’Étienne de monter sur scène. Sur le papier, le pitch de sa conférence m’avait séduite.
Hélas, il a eu la guigne de ne pas disposer de ses slides du tout, et a dû donner sa conférence sans aucun support de présentation. Dur !
Cela m'a fait paniquer : m’imaginer donner ma conférence le lendemain sans slides ni notes n'était pas envisageable. Le cœur battant, j’ai fait part de mon inquiétude au staff. Ils m'ont alors proposé de faire une répétition technique le lendemain matin.
Ce fut une très bonne idée, étant donné que pendant cette répétition, le régisseur a mis un bon quart d’heure avant de réussir à projeter mes slides et mes notes sur les divers écrans de la salle. Autant de temps en moins sur le déroulé de ma conf’ si j’avais attendu le dernier moment.
Le soir, prolongation des festivités à l’apéro communautaire. Ce fut l’occasion de profiter de discussions furieusement enrichissantes autour d'un bon burger.
En rentrant à l’hôtel, mon rythme cardiaque pétait les scores. J’étais morte de trouille, d’autant plus que tous les gens à qui j’avais parlé pendant la journée me demandaient sans arrêt si ça allait, en me répétant tous que ma conférence allait être gé-ni-ale et qu'ils seraient là pour l'écouter.
C'était très gentil, et cela m'a fait du bien de l'entendre, mais je peux vous avouer aujourd'hui que cela m'a aussi beaucoup stressée !…
Le jour J
Vendredi 2 octobre. Je m’étais promis de me coucher tôt pour être en forme le jour J.
C'est donc tout naturellement que je me suis couchée à une heure indécente et que je me suis réveillée avec une magistrale tête dans le cul.
Le matin, j’essayais de mettre mon stress de côté et d’apprécier les conférences que j’écoutais. La conférence de Cabaroc m’a particulièrement plu (citer Austin Kleon = 10 points pour Gryffondor), ainsi que la conférence d'Agnieszka Maria Walorska consacrée à la gestion de nos données personnelles sur le web après notre mort.
Mais la pression montait. Enza et Annso avaient beau m’encourager, je flippais comme une folle.
Le cheveu fou, la gorge sèche et le bide en vrac, j’errais dans les couloirs du Beffroi de Montrouge tel un spectre. J'ai croisé Samuel, Noëlie et Stef, qui m'ont dit des trucs gentils, même si je ne me souviens plus exactement quoi.
Destination finale
Vers 13 heures, j’ai tout laissé en plan et je suis rentrée à l’hôtel pour me préparer, attrapant au passage de quoi déjeuner sur le pouce.
Arrivée dans ma chambre d’hôtel, je savais que Le Moment Tant Redouté était arrivé. Un peu comme une condamnée à mort, je mangeais ce qui serait peut-être mon ultime repas, et je passais un ultime coup de fil à ma personne préférée.
Au moment de reprendre l’ascenseur pour quitter l’hôtel, j’ai commencé à avoir des visions d’horreur façon Destination finale : l’ascenseur qui reste bloqué, puis qui s'écrase ; une voiture qui me renverse sur le passage piéton ; un fou qui me poignarde en pleine rue ; la quiche aux poireaux du midi qui finit par m’étouffer ; et ainsi de suite.
Je me disais : Non, je ne peux pas mourir maintenant, le staff compte sur moi !
C'est fou ce qui te passe par la tête quand tu flippes de façon irrationnelle.
En dépit de ces pensées mortifères, je suis retournée au Beffroi sans encombre. Mille angoisses me harcelaient et, en même temps, je respirais profondément pour essayer de rester légère et détendue.
Invocation
De retour à Paris Web, tout était calme. Je me collais à Laurence comme un bébé licorneau auprès de sa mère.
Puis sont arrivées Noëlie et Vi, et nous avons, à notre insu, formé pendant un court instant une sorte de cercle de sorcières DIY – ou plutôt DIWO, do it with others.
L’énergie féminine qui est sortie de ce moment m’a vraiment fait un bien fou. Je me sentais soutenue. Les minutes s’accéléraient dangereusement, et pourtant, j’étais presque zen. Le poids sur mes épaules que je ressentais depuis des mois s'évanouissait.
J’étais prête.
Après ça, tout est allé très vite : rentrer dans la salle, monter sur scène, installer mes affaires, patienter pendant qu’on me posait un « micro Madonna » sur le crâne, réviser le déroulé de la conférence rapidement avec Julien, et puis attendre que tout le monde revienne de la pause goûter.
La salle s’est vite remplie. Par chance, les premiers rangs étaient occupés par plein de visages sympathiques.
L’heure était arrivée.
Audrey, la maîtresse de cérémonie, m’a présentée rapidement.
Ensuite, les lumières se sont tamisées.
Et puis ce fut à mon tour de parler.
La conf'
Une fois qu’on est sur scène, on n'a plus le temps de réfléchir à son stress. Celui-ci disparaît donc, et on se sent un peu plus libre de faire son truc.
Je ne me souviens plus trop de ce que j’ai dit. Je me souviens vaguement que j’ai fait des cœurs avec les mains, que ma télécommande ne fonctionnait pas et que j’étais en retard sur mon timing. (C’était bien la peine de répéter plusieurs fois en me chronométrant, tiens.)
Ce dont je me souviens bien en revanche, ce sont les applaudissements et les encouragements de folie qui ont envahi la salle dès le début, en particulier quand j'ai indiqué l'adresse de la retranscription de ma conférence pour la rendre plus accessible. Ça a soulevé une énergie tellement puissante que ça m’a aidée à me jeter à l’eau et à commencer à parler.
https://twitter.com/arbastien/status/649938271653494784
Certaines de mes slides ont bien fonctionné, d'autres moins ; j'ai eu un trou de mémoire au bout de dix minutes ; j'entendais ma voix en dehors de mon corps, comme si ce n'était pas la mienne ; et il semble que j'ai beaucoup fermé les yeux – j'ai tendance à le faire quand je suis à fond dans mon truc.
Niveau tenue, j'avais opté pour quelque chose de sobre, car je ne voulais pas trop détourner l'attention de l'écran. Mais j'ai quand même mis mon t-shirt « I want to leave », que j'ai trouvé fort à propos. Ça, plus la veste, c'était ma façon à moi d'invoquer l'esprit de Dana Scully sur scène, un peu comme une gardienne protectrice. (Oui, je suis un peu superstitieuse par moment.)
Le temps passe plus vite sur scène que dans la vraie vie, aussi, ma conférence s’est rapidement terminée. C'était d'ailleurs bizarre que ça se finisse aussi vite, car j'étais à l'aise sur scène et je sentais que le courant passait bien entre les personnes présentes et moi.
Quand j'ai fini de parler, leur réaction a été incroyable. Je n'en revenais vraiment pas d'être autant applaudie. J’étais hyper émue mais aussi hyper soulagée de voir que cela avait autant plu.
Tout au long de la préparation de cette conférence, je m'étais mis la rate au court-bouillon pour savoir si le sujet du « design de soi » était vraiment intéressant ou bien s'il n'intéressait que moi.
Je me demandais si mes exemples parleraient à tout le monde, si j'allais apporter quelque chose d'utile aux autres, si j'allais m'exprimer clairement, si le staff avait bien fait de sélectionner mon sujet… bref, les doutes classiques.
Tous ces doutes ont disparu en une fraction de secondes. Ça a été une réelle délivrance.
Questions
Suite à ça, on m'a posé quelques questions, et y répondre du tac au tac n’était pas facile. Parmi les thèmes qui ont fait surface, je retiens :
- Réconcilier deux identités virtuelles différentes ;
- Oser demander de l’aide ;
- Créer du design pour soi quand on est développeur (mais rassurez-vous, ami·e·s dev, en tant que designers, on a du mal aussi !) ;
- Le risque de tomber rapidement dans le personal branling quand on parle de soi trop souvent et de manière trop complaisante.
À la fin, j'étais contente d'offrir un livre de Mike Monteiro à Thibault, non seulement parce que je trouve ça cool d’offrir un livre de design à un développeur, mais aussi parce que Monteiro est quelqu’un que j’admire beaucoup.
La conf’ qu’il avait donnée à Paris Web en 2012 a d'ailleurs beaucoup contribué à me faire sauter le pas à mon tour. Pour moi, le symbole était fort.
La redescente
Ma conférence était terminée. Direction les coulisses, où j'ai pu me remettre de mes émotions en grignotant tranquillement quelques petits fours que Sara avait eu la gentillesse de me mettre de côté. (Cette personne est une crème, sachez-le.)
Mon trouillomètre redescendait doucement. Mon visage affichait un sourire des plus niais. Je planais.
C’était étrange de me retrouver soudain cachée derrière l’écran de l’amphi, en coulisses ; de ne plus être au centre de l’attention ; d'avoir fini cet énorme travail, et d’être libérée de cette énorme appréhension.
Je me suis extirpée de là le cœur léger. J’ai croisé Alain, qui m’a interviewée cinq minutes pour son site Ergoweb. Sur la vidéo, j'ai l'air complètement stone. L'effet des endorphines, je suppose…
Ensuite, je suis sortie du bâtiment pour prendre l’air. J'en avais bien besoin. Il faisait tellement bon, en ce vendredi après-midi, sur le parvis du Beffroi de Montrouge : le soleil réchauffait le ciel pâle, les enfants jouaient et riaient, et moi je commençais doucement à décompresser. Je l’avais fait !
Je passais un nouveau coup de fil à ma personne préférée, puis jetais un œil à mon Twitter, qui avait littéralement explosé.
Le soir, une fois les conférences terminées, plusieurs personnes sont venues me parler pour me dire ce qu'elles avaient pensé de ma conf’.
Elles m'ont dit que cela les encourageait à prendre davantage la parole sur le web, à oser publier des articles ou encore à demander de l'aide pour fignoler leur design personnel.
Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais qu'elles étaient toutes un peu remuées. Qu'entendre certains trucs leur avait fait du bien.
J'ai eu la sensation d'avoir réussi quelque chose. Mais quoi ?
Do it! Just do it!
Tout le boulot, le temps et l’énergie que j’ai investis dans ce projet m’ont été rendus au centuple. J'ai bien fait de le faire, de sortir de ma zone de confort et de me mettre en danger.
Si vous-même, vous hésitez à proposer un sujet pour une conférence, je vous encourage vivement à sauter le pas. C’est une expérience unique, qui pousse à se dépasser soi-même, et qui permet surtout d’aller à la rencontre des autres. Humainement, je n’ai jamais rien vécu d’aussi fort. Jamais.
Donner une conférence n'a effectivement rien à voir avec le fait de publier des textes sur le web : prendre la parole en public, ça a un impact très différent, tant pour ceux qui écoutent que pour soi. On est à la fois plus vulnérable et plus fort. C'est hyper enrichissant.
J'emprunte ce GIF à Julien, parce qu'il me fait vraiment trop rire !
À suivre !
Voilà, j'arrête pour aujourd'hui. Bravo si vous êtes arrivé·e au bout de ce billet sans vous endormir. Je crois que j'avais besoin de poser tout cela par écrit, simplement pour ne pas oublier.
La semaine prochaine, je publierai la troisième et dernière partie de ce compte-rendu très personnel. Elle sera dédiée aux enseignements que j’ai tirés de cette expérience, et à d'ultimes réflexions paris-wébiennes. (Promis, ça sera moins long qu'aujourd'hui.)
À très vite ! :)
Edit du 23/10/2015 : j'ai publié la suite de ce billet !
14 octobre 2015
Hello!
Pas si long que ça. En tout cas j'ai hâte de pouvoir écouter ta conférence!
Du coup ça te donne envie de recommencer?
15 octobre 2015
Hey, contente de te croiser par ici :)
Oui ! Pas tout de suite, parce que j'ai besoin de temps pour m'en remettre, mais oui, si j'ai un bon sujet, je me rejetterai à l'eau.
Pour tout te dire, y'a deux sujets auxquels je réfléchis depuis quelques temps : un toute seule, qui concerne WordPress, et un autre en binôme, qui concerne l'accessibilité. À voir si ça se fait :)
14 octobre 2015
Ce n'était pas long du tout... Et j'ai trouvé ça passionnant ! Cela m'a rappelé la première fois que je suis entrée dans une salle de classe... J'imagine que ce n'est pas si comparable (en terme d'audience et tout) mais... quand même :) Tu me donnes envie de revenir sur cette expérience sur mon blog, tiens ;) Bravo à toi !
15 octobre 2015
Je crois que faire cours régulièrement me ferait encore plus flipper… Tu as du mérite !
Et oui, je vote pour un petit retour d'expérience bloguesque :)
14 octobre 2015
Bon, J'avais du mal à imaginer le niveau de stress et dans l'état dans le quel cela te mettait ! C'est impressionnant, mais comme tu as pu le voir ton auditoire était conquis d'avance.
Au passage, chez les licornes c'est les papas qui font des câlins pour rassurer les licorneaux.
Sur la conf elle-même, le contenu était parfait et se déroulait vraiment bien.
Sur la forme, le fait que ta télécommande ne marche pas t'a obligé à rester près du pupitre. Ce n'est pas vraiment gênant mais avec un peu d'habitude, tu verras que se déplacer sur scène permet de capter l'attention, de se détendre un peu, de faire 3 pas le temps de retrouver l'idée suivante, etc…
Sur le trou de mémoire, franchement ça arrive à tout le monde, tout le temps donc un "Et là je voulais vous dire un truc super important, mais j'ai oublié" passe très bien. On ne s'appelle pas tous @notabene pour sortir une grosse bêtise à ce moment-là. Ça permet aussi de casser un peu le déroulé et donc reprendre l'attention de l'auditoire.
Et oui, tu fermes les yeux quand tu es concentrée. C'en est presque hypnotisant !
Mais je crois que ParisWeb est le meilleur endroit pour sa première grande conférence.
15 octobre 2015
XD
Merci !
C'est ce que j'aurais voulu faire, oui, si ma télécommande n'avait pas déconné. Je n'ai pas eu d'autre solution que de rester près de mon ordi pour pouvoir faire défiler les slides. :(
C'est vraiment bizarre. Je n'en avais pas conscience. Je vais essayer de travailler là-dessus !
Sincèrement, oui, je n'aurais pas pu rêver mieux.
15 octobre 2015
Donc tu parles de ta tenue sobre pour ne pas détourner l'attention, avec néanmoins un t-shirt cool pour te porter chance
(connais-tu celui-ci, d'ailleurs? https://img1.etsystatic.com/017/0/5154800/il_570xN.564431673_jdaf.jpg)
... ET PAS DU TOUT de ton super sticker Luna de Sailor Moon que j'ai remarqué avant toute chose?
Je ne comprends pas bien ton sens des priorités.
15 octobre 2015
Hihi, œil de lynx ! C'est le meilleur sticker ever, c'est tout. Je l'ai acheté ici, si jamais ça intéresse des gens.
Quant au t-shirt X-Files façon black metal, ouais, il est dans ma wishlist Etsy depuis un bail ! (Tu utilises Etsy au fait ? J'ai comme une soudaine envie de te stalker.)
16 octobre 2015
https://www.etsy.com/people/xmascara/favorites/items-i-love?ref=favs_index_1
;-)
17 octobre 2015
Génial, merci !
15 octobre 2015
Youhouyouille ! Tout pareil : le sommeil qui se barre, le bide en vrac, la mine blême, l'air hadard, le méga trou de mémoire juste avant… ça me fait TOUJOURS ça, tout le temps, avant une prise de parole publique !
Je n'ai pas encore pu voir ta conférence, mais bravo d'être montée sur scène !
16 octobre 2015
Merci Romy ! :)
16 octobre 2015
Ce sont des sacrés montagnes russes émotionnelles que tu nous décris dans cet article. Si c'est peut-être long, mais je ne m'en suis pas trop aperçu en le lisant au calme dans mon petit chez-moi : quand on le lit, on est pris dedans et on ne peut simplement pas s'arrêter de lire tellement c'est vivant et ça sonne vrai. Un peu comme ta conférence en fait. ;-)
Bravo d'avoir osé et d'avoir aussi bien réussi.
16 octobre 2015
Merci beaucoup Carine ! J'ai été très contente de faire ta connaissance pendant Paris Web. :)
16 octobre 2015
Salut Marie !
Tu plaisantes, c'est pas long du t..o...ut... ah ben quand je vois le scroll de mon navigateur, un peu quand même ^^'. Mais tu nous transmets tellement ton émotion que le texte défile sous mes yeux et un stress m'envahissait même à certains moments. J'ai lu tes 2 articles d'affilé, sans arriver à détourner mon regard de l'écran.
Que de chemin parcouru. Bravo Miaourie !
<3
16 octobre 2015
Hihi ! ^.^ Merci ♥︎