Vendredi 2 octobre 2015, j’ai donné ma première conférence à Paris Web.
Toute seule.
Devant 236 personnes.
C’était non seulement filmé (la vidéo sera bientôt en ligne), mais c’était aussi retransmis en direct sur le web.
J’avais pas DU TOUT la pression… ! :P
Je savais que ce serait une expérience de folie, mais j’étais loin de m’imaginer que ça serait aussi puissant.
Les retours que vous me faites depuis vendredi à propos de ma conférence et l’énergie que vous me transmettez sont absolument dingues. Merci du fond du cœur pour tout cela ! Vous n’imaginez pas à quel point tout ça me booste et me chamboule.
Vu l’importance de cet évènement pour moi, un petit retour d’expérience s’imposait.
Comme j’écris toujours des tartines, je le découpe en trois parties : aujourd’hui je vous explique comment j’ai préparé cette conférence sur le design de soi, ensuite je vous raconterai ce qui s’est passé le jour J, et je finirai en partageant avec vous ce que tout cela m’a appris.
Let’s go pepito !
L'idée
Trois choses m’ont donné envie de sauter le pas et de donner une conférence à Paris Web :
- L’envie d’explorer un sujet qui me passionne depuis des années : prendre la parole à titre personnel sur le web, et créer du design pour soi-même. C'est quelque chose d’atrocement difficile, mais de nécessaire. J’ai toujours eu du mal à trouver des exemples inspirants. J’avais envie de motiver les gens autour de moi à relever leurs manches et à créer quelque chose de personnel, d’utile et d’original.
- L’envie de donner un peu à une communauté qui m’a tant appris : Paris Web, c’est l’apothéose annuelle d’un effort collectif vers plus de qualité et plus d’accessibilité sur le web. C’est grâce à cet évènement que je rencontre chaque année des personnes ébouriffantes, qui tiennent souvent des blogs d’expertise que je dévore, et avec qui j’échange quasi quotidiennement sur des problématiques métier. Mais ce qui se passe à Paris Web a une répercussion émotionnelle et intellectuelle qui va bien au-delà de ces trois jours.
- L’envie de participer à diversifier davantage notre milieu : cela fait des années que je constate le manque de diversité parmi les orateurs prenant la parole lors d’évènements techniques. Proposer cette conférence a été ma façon d’arrêter de me plaindre et de passer à l’action.
Sois le changement que tu veux voir dans le monde.
La préparation
La prise de parole
Ma conférence à Paris Web était donc ma première conférence.
Je n’avais pris qu’une seule fois la parole en public auparavant, pendant un atelier consacré à la macro-typographie web, que Vincent et moi avions animé à Paris Web en 2012. (J’avais d'ailleurs raconté cette expérience.)
Prendre la parole en public me demande beaucoup d’efforts. Étant de nature introvertie, monter sur scène et parler pendant 45 minutes devant plein de gens me faisait sortir de ma zone de confort. J’ai eu de sacrés pics d’angoisse pendant les semaines précédant l’évènement, d'où mon utilisation fréquente de l'élégant hashtag « #cacamou » sur Twitter.
Mais je sentais que je devais le faire, que cela m’apporterait bien plus que ce que je pouvais imaginer, que cela me permettrait de toucher un public plus large mais aussi que grâce à ça, je pourrais expérimenter quelque chose de nouveau, par rapport à l’écriture.
N’étant pas une oratrice-née, je me suis plongée dans la lecture d’un livre génial qui fourmille de conseils et d’anecdotes amusantes : Confessions of a public speaker, de Scott Berkun. Si le sujet vous intéresse, je vous le recommande !
Répéter, encore et encore
Ce livre m’a fait comprendre que la seule façon de combattre le stress de parler en public, c’était de répéter, encore et encore, jusqu’à ce que tu connaisses ton texte par cœur et que tu n’aies plus à y penser. Le trac et le stress pouvant tétaniser, si tu connais bien ton texte, tu peux t’y raccrocher en cas de panique, et retomber facilement sur tes pieds.
J’ai donc répété plusieurs fois, toute seule mais aussi devant des personnes différentes, et même une fois sur le web, grâce appear.in.
Je remercie d'ailleurs Laurence, Stéphanie, Vincent et Julien, qui ont accepté de m’entendre bafouiller et qui m’ont fait des retours hyper justes.
Répéter plusieurs fois a bien fonctionné : bien que je rechignais toujours à le faire (c’est objectivement un peu ridicule de se tenir debout devant un·e pote et de monologuer pendant trois quarts d'heure…), j’ai fini par bien connaître mon texte.
Cela m’a aussi aidée à simplifier certaines tournures de phrases, et à voir que certaines blagues et slides fonctionnaient mieux que d’autres à l'oral.
Déclamer le texte à voix haute m'a permis de l’améliorer mais aussi de le raccourcir.
La retranscription et l'accessibilité
Outre les répétitions, ce qui m’a aidée à apprendre mon texte, ça a été de l’écrire et de le publier sur mon site.
C’est Yann qui m’a conseillée de retranscrire ma conférence pour la rendre accessible.
Au début, je voulais faire des slides accessibles, avec AccessSlide, un outil conçu pour. (À noter qu’il est également possible de rendre un fichier Keynote accessible.)
Mais Yann m’a convaincue que des slides permettent difficilement de restituer tout le discours, le contenu et les messages que je voulais faire passer. D’où l’idée d'une retranscription, comme l’ont fait avant moi Sébastien Delorme et Chris Heilmann après leurs conférences.
J’ai décidé de publier cette retranscription avant ma conférence, car je savais que cela serait utile aux personnes sourdes et malentendantes présentes dans l’assistance.
Je me disais que cela pourrait aussi servir aux interprètes LSF (Langue des signes française) qui allaient devoir traduire mon galimatias : à Paris Web en effet, chaque conférence est traduite en langue des signes, et une conférence sur deux est retranscrite par vélotypie.
Mais il n’y avait pas de vélotypie dans l’Auditorium Blin, où j’ai parlé : un texte en support de ma présentation n’était donc pas du luxe.
Dans les faits, je compris plus tard grâce à Sandrine, interprète LSF, que cela aurait été encore plus facile pour son équipe et elle de pouvoir lire ma retranscription la veille plutôt qu’au début de ma conférence, car elles auraient eu le temps de mieux se préparer. Je le saurai pour la prochaine fois !
Enfin, je me disais que cet effort de retranscription serait également utile à tous ceux qui ne seraient pas sur place, ne pourraient pas ou ne voudraient pas suivre la vidéo en direct. Cela permettrait aussi à ma conférence d’être archivée, référencée et consultée facilement.
Flip flap le streaming
Et là il s’est passé un truc de dingue.
Au début de ma conférence, qui était retransmise en direct sur le site de Paris Web, le streaming est tombé pendant dix bonnes minutes, faisant louper le début de ma conf’ à ceux qui la regardaient.
Comme j’avais tweeté le lien de ma retranscription juste avant de monter sur scène, tout le monde s'est rabattu sur ce texte, passant outre cette défaillance technique passagère.
Pour moi, c’est la meilleure illustration possible de l’utilité de l’accessibilité : une précaution prise en amont pour aider spécifiquement les personnes en situation de handicap va servir, en fait, à tout le monde.
À la fin de ma conférence, au moment des questions et réponses, Emmanuelle a osé prendre la parole pour me remercier d’avoir partagé l’URL de ma retranscription en début de conférence. Elle m’a dit que cela l’avait aidée à suivre plus facilement mon propos, et que cela l’avait même faite se sentir « normale » pour la première fois.
https://twitter.com/eaboaf_/status/649939243003977728
Cela m’a fait monter les larmes aux yeux. Pour la première fois de ma vie peut-être, j’ai eu le sentiment d’avoir fait quelque chose de véritablement utile.
Ça a été une grosse claque, un moment que je n'oublierai jamais.
Comme quoi, parfois ce sont les choses les plus simples qui peuvent avoir l'impact le plus grand. Pas besoin de taper dans des choses très compliquées pour faciliter la vie des autres.
Depuis que je l’ai publiée, cette retranscription a été très lue et très partagée. Je ne me doutais pas du tout que cela aurait un tel impact. Je me disais que mon sujet était périphérique, qu’il s’agissait d’un sujet de niche qui n’intéresserait qu’un petit groupe de gens. Force est de constater que je me plantais… Il ne faut jamais se fier à ce que nous dicte notre propre syndrôme de l'imposteur. ;-)
Les slides
Puisque la conférence consistait à encourager chaque personne qui m’écoutait (ou me lisait) à valoriser sa personnalité et son expérience sur le web, je me suis dit que concevoir des slides graphiquement inhabituelles ajouterait plus de poids à mon propos.
Je suis donc repartie de ma charte web, mais en la simplifiant à mort, ne conservant plus que mon écriture manuscrite et un beige clair.
Je peux vous dire que j’en ai scannés, des dessins !
Parfois, alors que je me levais tôt le matin pour griffonner, scanner et vectoriser, l’idée de créer ma propre typo m’a légèrement effleuré l’esprit. Un jour, il faudra vraiment que je m’y mette… (Le hasard veut que je sois tombée sur ce Kickstarter en y réfléchissant.)
En attendant, pour m'assurer que mes pattes de mouche restaient tout de même lisibles, j’ai demandé leur avis à plusieurs personnes – sorte de « test utilisateurs » si on veut.
Grâce à leurs retours, j’ai pu corriger ce qui n’allait pas, tricher un peu par rapport aux dessins originels et remanier un peu, à la plume dans Illustrator, les caractères qui posaient des problèmes de compréhension.
J’ai aussi trié sur le volet les illustrations et les exemples que j’allais montrer. Prévoir quelques slides amusantes est un bon moyen de rythmer une présentation – mais il faut s’assurer que ça fait bien rire tout le monde, chose facile à vérifier en répétant devant des personnes aux sensibilités et aux profils différents.
À suivre !
Voilà, j’arrive à la fin de cette première partie. Je publierai la deuxième d'ici quelques jours.
D'ici là, passez un super week-end ! ^.^\m/
Edit du 15/10/2015 : j'ai publié la suite de ce billet !
9 octobre 2015
Bravo pour ta conférence et ton billet sur la préparation de ton passage en public est passionnant. Vivement la suite ;)
9 octobre 2015
Merci Cécile ! Contente que cela te plaise, ça m'encourage à boucler les deux autres parties. :)
9 octobre 2015
Bravo pour ta conférence. Très intéressante et motivante (surtout pour les devs pur jus dans mon genre qui préfèrent tripatouiller des bases de données que choisir des couleurs ;-) ).
Un truc marrant c'est que j'ai découvert que je ne t'avais jamais entendue parce que ta voix m'a étonnée. Pas qu'elle soit bizarre, pas du tout, mais j'ai du assimiler inconsciemment ma petite voix intérieure à la tienne en te lisant :-D
9 octobre 2015
Héhé ! Je t'avoue que quand j'ai commencé à parler dans le micro, ma voix m'a étonnée aussi.
Merci pour le petit mot ! ;-)
10 octobre 2015
Le coup de la voix, c'est le grand classique : amplifiée, on l'entend telle que les autres l'entendent, pas telle que nous on l'entend de l'intérieur. Alors parfois, ça étonne, ou ça agace, genre : "M'enfin, j'ai pas cette voix-là !"
Sinon, merci pour ce making-of, ça permet d'avoir une idée du boulot de préparation (de fou) et du coup d'avoir des pistes intéressantes sur le process.
11 octobre 2015
Oui tu as raison pour la voix ; déjà quand on entend sa propre voix enregistrée (sur un répondeur de téléphone par exemple), ça craint, alors là à travers un micro… Hum :) J'attends la vidéo avec une certaine inquiétude lol
9 octobre 2015
Alors. Moi qui donne l'impression de faire des conférences souvent, j'ai une méthode assez différente.
L'idée de répéter, par exemple, ne m'est jamais venue, sauf pour les lightning talks parce que là on est dans le presque-impossible sans répétition.
Ma première vraie conférence a été faite à Paris Web, justement. À deux, sans répétition, avec Aurélien Levy. Je suis sûr que c'est ce qui m'a sauvé, dans la mesure où quand je pouffais il rattrapait le coup ;)
Enfin bref, je ne sais pas s'il y a une recette. Moi, les répétitions me paralysent (parce qu'ensuite j'ai l'impression de me répéter, et que j'ose croire que ce qui sort spontanément quand je parle tient à peu près la route), et les blagues que je fais en conférence sont toujours improvisées, comme au quotidien : c'est la soupape qui laisse sortir un peu de la pression de la prise de parole publique.
Hâte de lire l'épisode 2. :)
9 octobre 2015
Merci pour ton retour, Stef ! Comme toi, je ne pense pas qu'il y ait de méthode universelle.
En tant que jeune padawane, lire le bouquin m'a donné pas mal d'idées pour éviter d'être méga ennuyeuse le jour J.
Par exemple, au début, j'avais prévu un plan en trois grandes parties et trois sous-parties, en mode « Sciences Po sors de ce corps ». Une horreur ! J'ai lu ensuite quelques chapitres du bouquin en diagonale, et j'ai réalisé que ça allait être chiant comme la mort.
Donc je me suis remise à bosser, et j'ai simplifié le déroulé en l'organisant en 10 questions. Puis au fur et à mesure des répétitions, j'ai supprimé deux questions pour ne plus en avoir que huit, de longueur inégale.
Maintenant, oui, j'espère être suffisamment à l'aise sur scène un jour pour ne pas avoir à « bachoter », car c'était crevant, et ça ne m'a pas vraiment aidée à baisser mon stress, au contraire. Mais si je n'avais pas du tout répété, j'aurais vraiment été tétanisée, comme un lapin pris dans les phares d'une bagnole.
Du reste, une fois sur scène, y'a plein de trucs que je n'ai pas dits comme j'avais prévu de les dire, et d'autres que j'ai simplement zappés. Mais je connaissais bien ma trame, et ça ça m'a vraiment aidée à rester sur les rails tout du long, même quand j'ai eu un mini-blanc :)
9 octobre 2015
Merci pour ce partage d'expérience.
Moi aussi j'ai profité de ta retranscription car je ne pouvais pas assister aux conférences cette année. Au moment où tu montais sur scène, j'étais dans le Thalys et je ne pouvais pas te suivre en streaming. J'ai profité d'avoir encore de la 3G pour télécharger la retranscription et l'ai lue à mon aise dans le train.
Maintenant j'attends patiemment que le staff ParisWeb ait le temps de mettre les vidéos en ligne pour t'écouter et voir tes slides :-)
10 octobre 2015
Salut Sophie ! Merci pour ton retour, je suis vraiment contente si tu as pu lire ma retranscription au moment de ma conférence, c'est top !
La vidéo ne devrait pas tarder. L'année dernière, le staff de Paris a réussi l'exploit de la mettre en ligne en quelques semaines !
Quand elle sera en ligne, je l'ajouterai à ma retranscription et j'en parlerai sur les réseaux sociaux.
10 octobre 2015
Alors là, tu m'épateras toujours ! Non seulement je me suis régalée avec la transcription de ta conférence (je sens que ça va être un guide pour ma vie web pendant longtemps... tu veux pas en faire un livre???) mais en plus je découvre avec délice les coulisses.
Je parle souvent en public (entre les cours, les conf...) et je me prépare bien moins, si bien que parfois j'ai honte, car c'est loin d'être parfait. Du coup, j'ai l'impression que quand j'assiste à des trucs parfaits, les gens ont juste un don alors que c'est du travail. Bref, je vais plus travailler (le temps que tu as passé sur tes slides... wahhhhouuu ! Quelle perfectionniste tu fais !)
Merci Merci Merci pour tout ce que tu nous partages. Tu apportes beaucoup à mon développement (si tu en doutais encore).
PS/ ta conf a fait naître plein d'idées, faut que je trouve le temps de t'en parler.
10 octobre 2015
Salut Joh ! Merci beaucoup pour ton commentaire enthousiaste, ça me fait bien plaisir si ce que tu as lu t'inspire :) Et, oui, il faut que tu me parles de tout ça !
Tu es la deuxième personne à évoquer un bouquin ; cela m'intéresserait, car j'ai beaucoup de trucs à dire et à montrer dont je n'ai pas pu parler dans ma conf', faute de temps. À suivre, je tenterai peut-être un truc :)
Quant aux slides, sans aller jusqu'à dessiner chacune d'entre elles (quelle idée !…), je pense qu'elles font toujours plus forte impression quand elles sortent un peu du lot.
On voit souvent le fait d'écrire des slides comme une corvée, alors que c'est un vecteur d'information très important (puisque c'est souvent la seule trace « physique » qui subsiste après coup), et que ça peut être très amusant à faire.
Pendant le dîner orateurs, le mercredi soir, Julien et moi avions bien discuté, notamment de ça. Je crois que je lui ai dit un truc un peu perturbant car il a ensuite passé ses deux soirées suivantes à refaire plus ou moins ses slides pour les rendre plus personnelles ! ^^
Le résultat était très cool : il y a mis plein de GIF, y parle de son chat, a trouvé des exemples fun qu'on ne voit pas partout… C'était évidemment plus puissant sur le coup, avec le déroulé de son atelier, que maintenant à froid, vu que Slideshare ne permet pas de lire les animations. Mais ça a vraiment apporté beaucoup à son propos.
11 octobre 2015
Alors en fait notre discussion ne m'a pas perturbé mais m'a fait réaliser quelque chose. Comme un déclic. Mais un déclic général, être soi, le montrer et sortir de ce que les autres pensent de nous.
Donc merci à toi de m'avoir permis de comprendre ça. J'ai beaucoup aimé refaire mes slides (même si ça a été chronophage) et voir le public les apprécier. Même si je me rends compte après coup de l'imperfection de mon atelier, j'apprends pour la prochaine fois.
11 octobre 2015
Contente d'avoir pu t'aider :)
10 octobre 2015
Hello,
J'ose répondre suite à cet article et surtout après avoir entendu de mes propres oreilles ta conférence à ParisWeb.
Je trouve l'exercice du design de soi très difficile. Mais incontournable de nos jours surtout quand on travaille dans le monde du web. J'ai pourtant un cursus de graphiste (Bac STI Arts Appliqués, BTS Communication Visuelle même si ces noms ont changés aujourd'hui) et actuellement, je suis Lead Developper. Et malgré cela, je n'arrive pas à me décider à un graphisme pour mon site internet qui fait guise de portfolio et de blog.
J'ai refait en catastrophe le design de mon site suite à une mauvaise manipulation de ma part sur mon serveur. Malheureusement, cette mise en page de dépannage perdure. :-/
Et tout ça parce que je n'arrive pas à me décider sur ce qui me correspondrait graphiquement. Et c'est là que l'exercice devient complexe. On a toujours un regard difficile sur soi. Et il faut le dire, je suis extrêmement curieux de ce qui se fait ailleurs tout comme toi. Alors, je n'arrive pas à créer mon propre univers. :-)
J'ai demandé à Sophie, aka cyberbaloo, un petit coup de main sur le design. Elle me connait déjà depuis quelques temps et arrivera certainement à me cerner et à me conseiller. On verra si cette alchimie fonctionnera.
En tout cas, ton exposé et ton analyse m'ont permis de mettre des mots sur ce que je pense depuis plusieurs années. Tu as été brillante. Bravo.
11 octobre 2015
Salut Teddy ! Merci pour ton commentaire, très intéressant :)
Je comprends ! Pourtant la solution est sous tes yeux.
As-tu essayé de composer un moodboard comme je le suggère dans ma conf ? Je pense que cela t'aiderait à faire un bilan de l'image projetée actuellement par ce que tu publies : ton avatar, le design de ton site, de tes profils sur les réseaux sociaux, ton éventuelle carte de visite, ton URL, ton adresse email principale, la façon dont tu signes tes emails, et ainsi de suite.
Tout réunir au même endroit te permettra de voir si ça colle avec ta personnalité, ou s'il faut le faire un peu évoluer.
Pour faire évoluer ta charte graphique personnelle, une façon simple pour commencer c'est de noter tous les trucs qui te passionnent et qui t'inspirent : films, sites, livres, et même les personnes que tu trouves inspirantes.
Par exemple, si tu adores la randonnée, que tu pars souvent marcher et que tu aimes plus que tout te trouver dans la nature, alors peut-être que des couleurs qui rappellent l'eau de la mer ou le vert des forêts peut être une bonne entrée en matière. La nature est riche en motifs et en couleurs inspirantes !
L'idée c'est d'établir, sur le web, une ambiance qui ressemble aux choses que tu aimes.
Je suis sûre que tu vas trouver une idée :) Et si Sophie te file un coup de main, je n'ai aucune inquiétude quant au succès de l'opération ! Bon courage !
11 octobre 2015
Ce partage d'expérience est génial. Je pense que tu donnes de vrais outils pour faire une bonne conférence et notamment la rendre la plus accessible possible.
Bravo pour cette conférence, ce sujet, c'est très inspirant.
Hâte de lire le prochain épisode.
11 octobre 2015
Merci Julien, ça me fait plaisir de te croiser par ici :) Si tout ça peut susciter des vocations ou donner des idées, je serais la Marie la plus heureuse du monde.
12 octobre 2015
WOOT WOOT!
Bravo pour ton méga level up et pour être sortie de ta zone de confort!
Après coup, je me suis dit "Hey mais ça aurait été TROP BIEN de venir jusque Paris pour assister à ça et te voir en direct", mais comme d'habitude:
1)j'étais dans le coma.
2)je me suis dit après coup que de toute façon les places étaient sans doute réservées à des professionnels et que les zozos comme moi étaient sans doute recalés d'entrée. Est-ce que je me goure? Si c'est le cas, je viens la prochaine fois sans faute même si j'ai juré sur ma vie que je ne reviendrai plus jamais à Paris.
Léa m'a dit que tu avais l'air grande et douce, j'étais complètement jalouse d'avoir raté ça, donc vivement la vidéo que je puisse me dire "ah oui, elle avait raison!", et que je la transmette à tous les collègues potentiellement intéressés. Tout le monde avait adoré la GAO de ta copine redisdead, et je crois que ton passage nous serait sans aucun doute extrêmement utile!
Je suis contente que tu aies relevé le défi haut la main au vu du stress que cela engendrait chez toi, et j'espère que ce n'était pas que 50 minutes de présentation mais 50 minutes de gloire, parce que tu le mérites vraiment!
Bisekes!
12 octobre 2015
Salut Aleks !
Ça me fait tellement plaisir de te lire ici ! Merci ! ^.^
Non, personne n'est recalé, tout le monde est bienvenu !
Maintenant, il faut savoir que les places pour Paris Web sont payantes : cette année, le pass deux jours + repas coûtait dans les 300€, donc ça représente un certain budget. Surtout si tu y ajoutes des nuits d'hôtel et des billets de train ou d'avion, forcément, c'est un certain investissement (totalement justifié par ailleurs quand on voit la qualité du truc).
Parfois les participants peuvent faire financer leur place par leur employeur, qui voient Paris Web comme de la formation, mais parfois pas.
C'est là que le streaming des conférences et les diverses retranscriptions roxent du poney à mon avis, même si, bien sûr, cela ne remplace pas l'expérience en vrai, qui est vraiment stimulante humainement.
Ahah ! ^.^ Trop chou !
Chouette ! La vidéo ne va plus trop tarder je pense. Je l'ajouterai à la retranscription de ma conf' le moment venu.
À très vite ! ;-)
16 octobre 2015
Hihihi je t'avoue Marie que le jour de ta conf, en rentrant à la maison le même soir, j'avais besoin de processer tout ce que ça m'avait généré comme pensées et j'en ai déblatéré en long en large et en travers à mon mec... qui avait un peu de mal à me suivre et à comprendre vraiment de quoi il retournait (lui qui est plutôt éloigné de ces considérations webiennes, il a juste retenu "Ah Marie, c'est la grande rousse qui t'a aidée avec Hypo et à qui t'as envoyé un gros colis ?", ce qui relève de l'exploit ^^)
DU COUP j'avais hâte d'en discuter avec Aleks que j'ai vue le weekend suivant, car je savais qu'elle serait plus impliquée dans tout ça, et on a eu du coup une discussion super chouette à ce sujet :)
Tout comme elle j'aurais vraiment adoré pouvoir venir te voir et t'encourager "en vrai", mais hélas le tarif de la conf m'a bien rebutée - et effectivement je ne me sens pas assez "professionnelle du web" pour justifier un tel déplacement / congés de mon boulot / etc, même si d'autres confs m'intéressaient aussi. Du coup le stream est un super compromis, même si ça n'a rien à avoir avec une expérience live !
Bon, sinon, on s'organise quand une rencontre Bretonne, Lilloise ou Belge toutes les trois ;) ?
16 octobre 2015
Ahah ! =D
Han la chance ! J'aurais adoré être là !
Je comprends complètement ! Le streaming et la vidéo sont un des gros points forts de Paris Web : outre l'accessibilité des confs, ça contribue à démocratiser ce qui s'y dit, et peu d'évènements en France peuvent se targuer de pousser le partage du savoir aussi loin. Donc yeah !
Quelle riche idée ! J'adorerais. Au printemps ? On en parle par email ? :)