La plupart du temps, nous vivons extérieurement à nous-mêmes, nous n’apercevons de notre moi que son fantôme décoloré. (…) Nous vivons pour le monde extérieur plutôt que pour nous.
Travailler dans le web, c’est avoir un métier très cérébral et peu physique : on passe littéralement ses journées derrière un ordinateur, à fixer un écran (ou deux).
Et si on n’est pas derrière un ordinateur, il y a de fortes chances pour qu’on soit rivé sur d'autres écrans : smartphone, tablette, console ou télévision.
Tels des éphémères attirés par une lumière vive au milieu de la nuit, nous voilà irrésistiblement happés par ces écrans luminescents, quelle que soit l’heure, quel que soit le prétexte.
Vérifier les mentions Twitter, les likes sur Facebook, ceux sur Instagram, réépingler une énième photo sur Pinterest, consulter ses abonnements RSS, lire les articles enregistrés dans Pocket, commencer le soixante-dix-septième brouillon pour son blog, jeter un œil aux actualités, répondre à ses emails, créer des wishlists d’objets inutiles…
On déconnecte quand, au juste ? :roll:
27 idées pour lâcher prise (+ 5 principes universels)
C’est en lisant le petit livre Psychologie pour les créatifs / Survivre au travail de Frank Berzbach que j’ai eu une sorte de révélation. (Ce livre est épatant.)
Le temps de compression et de décompression est très important, avant et après le boulot.
On en a absolument, fondamentalement, vitalement besoin ; en particulier quand on travaille de chez soi, où les frontières entre le travail et la vie privée se brouillent.
Forte de cette lecture, de ma propre expérience et des échanges que j’ai eus avec d’autres professionnels, j’ai compilé une vingtaine d’idées pour vous aider à lâcher prise – et m'aider aussi à le faire, par la même occasion.
J’espère que cette liste vous donnera quelques pistes pour commencer à décompresser et faire de véritables pauses dans votre travail.
- Même si vous travaillez chez vous, accordez-vous ce temps précieux : ne serait-ce que pendant 10 minutes, et même s’il pleut, sortez, allez voir ce qui se passe. Humez l’air, regardez le ciel et mémorisez-en la couleur.
Un niveau élevé de concentration ne peut excéder 45 minutes : il convient donc de définir des pauses non négociables. Sortez acheter le journal, un bon croissant ou des fleurs, qu'importe : tous les prétextes sont bons pour aller vous dégourdir les jambes et faire le plein de lumière. La méthode Pomodoro peut également vous aider. - Autorisez-vous à ne penser à rien : commencez par chasser toutes les pensées parasites, puis faites le vide. Ne pensez à rien, tout en respirant profondément à plusieurs reprises. Relaxation quasi-immédiate assurée.
- Profitez de votre pause du midi pour aller déjeuner à l’extérieur : seul, ou bien en bonne compagnie. (NB : il vaut mieux être seul que mal accompagné.)
- Allez voir la petite expo dont vous avez entendu parler, même si pour cela il faut prendre les transports en commun ou marcher un peu. Prenez-en plein les yeux, savourez cette pause inspirante.
- Profitez-en pour revoir des contacts plus vus depuis longtemps. Ce n’est pas tant « réseauter » que de passer des moments de qualité avec des personnes que vous appréciez sincèrement.
- Provoquez de nouvelles rencontres ; cassez la routine. Pourquoi ne pas aller déjeuner avec ce/cette collègue super sympa avec qui vous rigolez bien mais dont vous ignorez tout ?
- Faites du crochet, tricotez, dessinez.
- Désactivez toutes les notifications sur votre téléphone pour éviter d’être sans arrêt interrompu·e. (Bonus : désinstaller l’appli Facebook, puis l’appli Twitter, puis toutes les applis stressantes de ce genre.)
- Si cela ne suffit pas, investissez 10$ dans l’appli Freedom, disponible pour Mac et PC, et qui bloque l’accès à tous les réseaux sociaux pendant une durée que vous déterminez.
- Évitez de vous trouver dans la même pièce que votre téléphone ou que votre tablette. Posez-les dans une autre pièce, et oubliez-les. Si quelqu’un cherche absolument à vous joindre, il trouvera un autre moyen. Sinon, c'est que ce n’était pas si important.
- Levez-vous pour aller vous préparer un café, un chocolat, un thé. Pressez-vous une orange, croquez dans une pomme, épluchez une clémentine. Respirez leur bonne odeur de fruits, sentez les vitamines faire effet.
- Si vous travaillez en open space, improvisez un goûter, ou bien, si l’ambiance est tendue, sortez les NERF et déclarez la guerre à la morosité ambiante, sur fond de chanson pêchue.
- Sortez papoter avec vos collègues de quelque chose qui n’a rien à voir. Mes sujets de prédilection : le cinéma, les séries télé et… le boulot (mais je me soigne).
- À la maison, faites une partie de jeu avec vos enfants ou avec votre chat.
- Ouvrez votre livre de chevet et terminez le chapitre en cours.
- Passez l’aspirateur, nettoyez un truc, rangez votre bureau. (Moi, ça me vide la tête. Suis-je normale ?)
- Allez promener le chien.
- Réservez votre prochain petit week-end loin de l’ordi : Bretagne, pays basque, Londres, Prague, la Corse, Bruxelles… Pas besoin d'aller très loin pour se dépayser et profiter d'une vraie coupure !
- Passez un coup de fil à quelqu’un de sympa. (Appeler pour prendre un rendez-vous chez le dentiste ne compte pas.)
- Étirez-vous. Baillez. Recommencez.
- Faites une mini sieste : 15-20 minutes maximum pour ne pas être plus raplapla après qu’avant.
- Faites un peu d’exercice. Si vous en avez l’occasion, allez nager, courir, bouger, de préférence le matin avant d’aller travailler, ou bien pendant votre pause déjeuner. Si vous faites du taï chi, faites quelques mouvements.
- Fermez les yeux et écoutez vos trois chansons préférées à la suite, en les appréciant à leur pleine mesure. Vous avez le droit de headbanguer.
- Changez de pièce, installez-vous confortablement et méditez quelques minutes. Les yeux fermés, assis, concentrez-vous sur votre respiration. Sentez l’air qui entre dans vos poumons, jusqu’à la plus petite branchiole, puis sentez-le quitter votre corps. Reprenez conscience de votre corps.
- Automatisez tout ce qui peut l’être, en particulier toutes les tâches répétitives que vous êtes amené·e à faire sans arrêt, pour éviter de réinventer la roue à chaque fois. Gagner du temps, même cinq minutes, même une heure ; autorisez-vous ce temps-là comme un bonus bienfaiteur.
- Notez toutes les choses qui vous stressent dans un petit carnet ou sur une feuille. Numérotez chaque tâche en fonction de sa priorité. Voilà. Maintenant que tout est noté, vous ne risquez plus d’oublier : vous pouvez donc vous autoriser à penser à des choses plus agréables. Cela vous permettra aussi de traiter les tâches les unes après les autres.
- Apprenez à dire « non ».
En l’absence de cloche pour marquer les pauses et de pointeuse pour comptabiliser les heures supplémentaires, la responsabilité des limites relève de l’individu lui-même. [Il faut] apprendre à dire « je » et « non », car les exigences du monde du travail sont excessives et ne peuvent jamais être complètement satisfaites.
(Frank Berzbach)
Bonus : la « Glande Assistée par Ordinateur » (G.A.O) que Laurence a présentée à Paris Web en 2011.
En cas de stress, rappelez-vous les cinq principes universels suivants :
- Vous n’êtes pas votre travail.
- Votre valeur intrinsèque n’est pas proportionnelle à la masse de travail que vous abattez.
- Le travail que vous fournissez au quotidien n’est qu'une goutte dans l’océan.
- Vous serez toujours plus efficace à tête reposée.
- Votre santé vaut plus que tout l’or du monde.
Si vous avez d’autres idées pour lâcher prise, je serais très heureuse que vous les partagiez avec moi.
Sur ce, pause ! *_*
18 mars 2015
Un an après ma LT sur la glande assistee par ordinateur, on avait discuté avec plein de gens pendant une informelle des pauses durant les pomodoros. Avec du recul, tout le monde tombait d'accord sur les bienfaits d'une pause à l'extérieur ou en tous cas pas devant son écran.
Si on a vraiment pas le choix et qu'à cause d'une pointeuse on doit rester scotché devant son écran, il reste des tas de sites inspirants à regarder pour se recharger un peu, mais si on a la possibilité, meme sur une pause courte, rien ne vaut un small talk avec les collègues ou prendre un peu l'air !
En tous cas, t'es conseils sont très bons et me donnent une excuse de plus pour acheter de la laine pour tricoter !
18 mars 2015
Merci Laurence ! J'ai ajouté un lien vers tes conseils de G.A.O dans mon billet, car tu y présentes de bons principes de précaution en cas de pause devant un écran.
Je t'avoue que je n'y avais pas pensé, car mon but justement c'était de trouver des idées pour, justement, me décoller de mes écrans, car je « sérendipise » à mort…
18 mars 2015
C'est marrant, il y a quand même énormément de points que j'applique depuis 2-3 ans déjà. J'ai eu une très mauvaise passe, autant personnellement que professionnellement, adopter certains comportements que tu cite me semblait logique pour aller mieux, décrocher et surtout se déconnecter (l'hyperconnectivité m'épuise de plus en plus), et ça a bien marché !
Aujourd'hui je me sens bien moins oppressée par tout ça, je suis très peu chez moi le soir/WE au final et courir 1 ou 2 fois par semaine te libère à fond. ^_^ J'ai même appris à cuisiner et surtout à aimer et prendre le temps de cuisiner (avant je détestais ça, perte de temps).
En tout cas j'approuve totalement ce petit billet. Tu fais bien de rappeler qu'il est important de lâcher prise non seulement vis à vis de son travail mais aussi de tous ses petits gadgets (trop) connectés. Merci ! ;)
ps : ranger/faire le ménage me vide bien la tête aussi. ^_^
19 mars 2015
Merci pour ton commentaire, Jennifer, c'est cool de voir que tu as déjà fait un bon bout du chemin !
Faire du sport, cuisiner… Autant d'activités auxquelles j'aimerais bien me remettre aussi.
Pour autant, je vais éviter de vouloir tout faire tout de suite à fond (comme à mon habitude…), parce que le but n'est pas de m'épuiser non plus, ça serait quand même le comble.
Première étape : me déconnecter, intellectuellement.
18 mars 2015
Cet article tombe à pic : je suis en plein dans une période difficile. Stressée par une masse de boulot abominable, des deadline trois fois par semaine... et malade. J'en dors plus la nuit, soit parce que j'ai mal, soit parce que je pense au boulot. J'ai une sale manie à me dire "tiens ce truc, je vais y réfléchir en 5 minutes en prenant ma douche / en allant au boulot en vélo / dans mon lit... que ça finit "en dormant". L'ENFER. Je sais plus décrocher, et quand je décroche (par exemple pour écrire un truc qui me plait), je me sens coupable (que vont penser les gens qui attendent tel ou tel truc de moi et qui voient que j'ai publié 3 billets dans la semaine?)
BREF, je dois trouver un équilibre.
J'aime bien sortir me promener, ça me détend. Sauf qu'on a un pic de pollution tous les trois jours en ce moment, alors ...
19 mars 2015
Salut Joh !
En effet, quand le sommeil commence à pâtir du stress, c'est signe d'un burn out imminent. Donc fais attention à toi.
Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais une de mes meilleures amies a vécu ça, et a dû abandonner ses études dans la toute dernière ligne droite car elle ne tenait juste plus debout, tellement elle était épuisée.
Ahah, je ressens exactement la même chose… Mais bon, toutes nos activités ne nous demandent pas le même effort. Pour moi bloguer ça relève de mon temps perso, de « loisir » ; tandis que le reste relève sinon de la corvée, du moins du boulot, et c'est normal d'avoir besoin de décompresser et de se changer les idées.
Bon, ça serait mieux de se changer les idées sans être derrière nos ordis, mais bon, avoir conscience du problème est, je crois, un bon pas vers sa résolution.
18 mars 2015
Tes conseils sont excellents, j'en applique quelques uns déjà. <3 pour le tricot / crochet.
Sur ce, je vais aller acheter de la laine :D
19 mars 2015
Très bonne idée ! ^.^ Merci Sophie !
18 mars 2015
Merci pour cette belle piqûre de rappel Marie.
Un article plein de bon sens qui fait du bien à lire.
Je rajouterai qu'il ne faut pas non plus hésiter à dire stop, et à se désengager des projets qui nous plombent lorsque c'est possible.
S'investir dans de nombreux projets personnels, associatifs, professionnels, ... est certes motivant et valorisant, mais ça peut très vite user et avoir des effets désastreux sur ce qui est essentiel pour soi.
Prendre le temps de se recentrer sur soi-même, ses besoins et envies est parfois compliqué car nous avons tendances dans nos métiers à être la "tête dans le guidon" mais c'est souvent salutaire à terme.
des tutoriels Youtube pour débutant en tricot dans tes tiroirs ? <3
21 mars 2015
Salut Nicolas !
Tellement vrai ! J'ai pris conscience de ça l'année dernière ; mon temps libre est rare, donc précieux, aussi je n'ai pas le temps de m'investir sur des projets qui ne m'éclatent pas à 100%.
Et même si un projet m'éclate, je n'accepte plus forcément de m'en occuper, simplement pour m'octroyer du temps pour moi.
Oui c'est tout à fait ça ! On est souvent son pire ennemi·e en plus ; on se culpabilise soi-même quand on relâche un tout petit peu la pression…
18 mars 2015
Salut Marie,
J'avais acheté ce livre il y a quelques années, il était en suggestion sur amazon et le titre m'avait fait rigoler.
Et bien ton article me rappelle que je devrais le relire !
S'autoriser à faire autre chose sans culpabiliser est vital et pourtant tellement difficile à mettre en oeuvre concrètement.
En fait c'est limite des incantations quotidiennes qu'il faudrait.
21 mars 2015
Salut Olivier !
Si tu manques de temps, tu peux tout à fait le lire petit à petit, en l'ouvrant au hasard. Il est suffisamment bien découpé pour que ça soit possible.
C'est vrai ! :D À défaut, un peu de méditation fait le plus grand bien.
18 mars 2015
Très bon article !!
J'avais essayé la méthode pomodoro pendant un moment et c'était une vraiment bonne expérience. Elle reste cependant pas toujours très facile à appliquer sur la durée.
Par contre la sieste de 15-20 minutes est un aménagement de temps que beaucoup de boîtes (pas que web), devraient mettre en place ! Après plusieurs semaines de pratique, ça fait un bien fou et permet de gagner en concentration pour la deuxième partie de la journée.
Une petite appli Androïd (peut-être est elle dispo sur Ios), à installer c'est Daily Yoga. Le prix est plus que raisonnable et les exercices vont du simple pour neophyte, jusqu'aux exercices plus poussés pour les initiés.
En tout cas merci pour cet article :).
21 mars 2015
Je t'en prie :)
18 mars 2015
Très intéressant ces conseils...
une petite citation en fond d'écran : " Ce qui fait ma valeur n'aura jamais de prix "
Merci
18 mars 2015
Merci pour cet article plein de bonnes idées, et qui tombe bien pour moi aussi.
Je sais que je dois faire des pauses et prendre l'air (j'ai de la chance, je suis dans la cambrousse, pas de pollution, etc.), et ça fait des semaines que je me dis qu'il faut que j'aille nager... mais voilà, masse de boulot + projets musiques à côté = stress et peu de temps pour souffler.
Comme le dit Nicolas, l'implication dans beaucoup de domaines (associatifs, projets perso, etc.) est aussi parfois une source de stress, de déconvenues, d'usure et il faut ne pas hésiter à remettre en question ces diverses activités pour se recentrer sur les choses importantes et plus épanouissantes.
Et donc, comme je te le disais sur twitter, j'avais essayé Pomodoro puis Time Out pour gérer les périodes d'activité et de pause, mais je les avais désactivés, je n'arrivais pas à m'y faire. Mais ça me semble tellement utile - et très souple à l'usage finalement - d'avoir un outil qui te rappelle qu'il faut "décrocher" un moment que j'ai réactivé Time Out et que je vais suivre son rythme.
21 mars 2015
Salut !
Oui, en général le sport est le premier truc qui saute, alors que justement c'est ça qui fait le plus grand bien, et permettrait d'être moins stressé, donc de bosser plus efficacement.
\m/
18 mars 2015
Pour moi sortir le chien, c'est devenu indispensable pour le vidage de tête. Qu'il fasse beau, trop chaud, qu'il neige ou qu'il pleuve, on est obligé de mettre son nez dehors par tous les temps. Et même parfois de parler aux gens et de faire de jolies rencontres d'un instant :)
Quand on travaille depuis chez soi, c'est un break indispensable.
Je profitais également d'avoir une piscine à 5mn de chez moi pour aller nager entre midi et deux, les lignes étaient bien souvent libres. Chose que je continue de faire ici aux USA, sachant qu'en plus la piscine est située dans l'immeuble. J'ai pris plaisir à la nage en nocturne, à la fraîche l'été.
J'ai de beaux souvenirs de balade avec Boudin Blanc sur l'Ile de la Jatte, seule avec ma chienne par -10. Personne, quelques cygnes sur la berge, l'impression d'avoir les berges pour nous seules.
En se baladant, on a trouvé de beaux coins, parfois industriels, parfois simplement de très jolies rues dans lesquelles jamais je n'y serais passées. J'ai appris à connaître mon quartier et son histoire sur le bout des ongles, à lever la tête ou regarder à travers les grilles pour admirer une belle maison. Découvrir les Quais d'Asnières ou de Levallois, s'y poser et y improviser la pause déjeuner.
Et quoiqu'on en dise, niveau santé, à marcher au minimum une heure par jour depuis qu'on a le Boudin Blanc, on est presque jamais malade.
J'aurais une pensée pour toi ce midi lors de notre balade sur le trail qui mène vers la Baie. Le printemps est déjà installé, le soleil ne cogne pas encore comme un fou - je n'aime pas l'été californien - les coquelicots oranges sont éclos. Peut-être recroisera-t-on le raton laveur qui m'a fait une peur bleue la dernière fois ? :)
21 mars 2015
Aww ! Je veux une photo !
Merci pour ton commentaire Stefie ! :)
18 mars 2015
Merci beaucoup pour ce très bel article!
19 mars 2015
bonjour ,
nous avons cité votre super article sur notre page facebook
l article est si bien fait!!!
bonne journée
fanny
21 mars 2015
Merci Fanny !
19 mars 2015
Un article qui arrive comme une bonne piqure de rappel !
J'utilise Pomodoro, pas régulièrement, mais dans les moments de grosse charette ! > Faire plus de pause dans les moments où je suis le plus a la bourre ;)
Comme autre conseil, j'ai lu dernièrement un exemple de PNL : Penser a quelque chose de sereine, calme, qui nous apaise (trouver sa "pensée positive") et faire en même temps un geste comme appuyer son pouce dans la paume de son autre main, serrer le point ... Le geste "ancrage" est ainsi associé à cette pensée positive. Ensuite en cas de stress, de coup de bourre, faire le geste peut suffire a nous calmer.
Bon je n'ai pas encore essayé, je ne peux pas te dire si ça marche ^^
Sinon, moi j'ai toujours pas réussi à désinstaller facebook sur le téléphone :(
21 mars 2015
Salut Lucie !
En effet, ça peut aider, tout comme l'EFT (emotional freedom technique).
Courage, ça change la vie ! Là je viens de désactiver mon compte Pinterest aussi, ça me soulage déjà.
20 mars 2015
Merci pour cet article Marie. Il est excellent (comme d'habitude) et contient de super astuces pour aider à décompresser un peu :) J'imagine que ton post sur Twitter d'il y a quelques temps t'as permis de récolter encore d'autres petites idées (cf. https://twitter.com/kReEsTaL/status/554654210848202754).
Ces petites choses peuvent permettre d'avoir un quotidien bien plus agréable, même en période de gros rush. Mais il y a d'autres choses que je trouve efficaces aussi, alors je les partage:
Bon dieu que ça fais du bien !
21 mars 2015
Salut Romain !
Merci pour ton commentaire et pour tes idées :)
En effet, mon tweet m'avait permis de tâter le terrain, sous forme de « micro trottoir » tweetesque.
Je suis contente de voir que tu réussis à faire de véritables pauses. L'idée des jeux de société le midi, c'est pas mal ! Au boulot, on a une console, mais on ne peut pas dire qu'elle serve beaucoup…
20 mars 2015
Merci pour ce billet plus qu'utile (avec de très belles photos de ton chat en bonus ^^)
A un moment, je me suis laissé bouffé par le boulot. Au départ ça vient d'un besoin ponctuel, on dit oui pour rendre service et ça se répète, ça s'installe.
Puis dès fois, c'est un "bon, j'ai rien prévu ce soir, je vais rester un peu ça m'avancera", mais ça n'avance pas vraiment et ça nous bouffe en silence.
Quand je sens que le travail prend trop le pas, je me dis "m*rde, ça a beau être une passion, ce n'est QUE de la com, du web, du virtuel. Ca ne sauve aucun bébé phoque, panda ou même humain, ça fait juste s'enrichir des gens." Et j'essaie de déconnecter...
Pour le ménage, tu as amplement raison et pour 2 points : l'action de faire le ménage occupe l'esprit (qu'on aime ça ou non, de toute façon il faut le faire) et surtout, on se reposera bien plus dans un environnement sain, rangé, aéré.
Pour ma part, je sais que la cuisine me détend. Il y a aussi la danse (ou tout autre sport). Surtout que là c'est un moment où le téléphone reste dans la veste, une vraie déconnexion.
Et quand j'en rentre, il m'arrive de marcher 3/4 d'heure au lieu de prendre les transports. Cela vaut aussi les autres soirs, au lieu de prendre les transports les plus rapides, je fais des détours, je me ballade en ville ou dans les parcs.
Et le soir, mieux vaut une sortie, un bon film ou un bon livre que sa tablette ou son téléphone* dans le lit (*pour téléphoner oui, pour surfer/jouer non).
Lorsque je suis arrivé dans mon ancienne boite, ceux qui amenait leur nourriture à midi avait tendance à la manger devant une série, en face de leur ordi. Après on a mangé tous ensemble, et à la fin on mangeait plus ou moins en vitesse pour ensuite aller jouer à des jeux de plateaux en salle de réunion. C'était très reposant.
Mais pour se faire il faut une pause midi de plus d'une heure et des collègues sympa.
Merci encore pour ton billet, je vais aller recharger mon nerf en vue de la guerre du vendredi soir.
Un bon weekend-end à tous ^^
21 mars 2015
Hello Philippe !
Merci pour ton commentaire. (Rien à voir, mais je vois que toi aussi tu as fait le DUCCI2 à Lyon ! Le monde est petit !)
Je me fais souvent cette réflexion aussi. Ce n'est pas tant le média ni la forme qui me font me poser des questions, mais plutôt de savoir pour qui je travaille, et dans quel but.
Ouf ! :-P
C'est top tout ça ! Tous les moyens sont bons pour se changer les idées.
Visiter sa ville paraît tout bête, et pourtant je suis souvent surprise quand je discute avec des collègues qui n'ont jamais visité tel ou tel endroit alors qu'ils y vivent depuis des années.
C'est une habitude à prendre ; aller se promener, avec un but, ou sans but ; accepter que les pas nous mènent dans des endroits qu'on ne connaît pas encore, ou alors changer de perspective, de point de vue, et redécouvrir quelque chose qu'on croyait déjà connaître.
24 mars 2015
Je n'avais pas vu que tu avais fait le DUCCI également :)
Comme tu le dis, le monde est petit ^^
Je me fais souvent cette réflexion aussi. Ce n'est pas tant le média ni la forme qui me font me poser des questions, mais plutôt de savoir pour qui je travaille, et dans quel but.
Hormis le fait que je regrette parfois de ne plus faire de print (pour avoir un résultat final palpable), le "qui" et "pour qui" rentre souvent en cause oui.
J'ai 2 exemples marquants : lors d'un stage, je me retrouvais à intégrer / développer un questionnaire pour une association sur la trisomie 21, en faisant en sorte qu'une personne trisomique puisse facilement l'utiliser.
C'était super intéressant et enrichissant.
La semaine passé au boulot, j'avais 2 collègues qui discutaient sur comment faire un formulaire d'inscription (qui n'avait pour seul raison d'être uniquement de collecter des mails...) du coup je leur ai dit "je suis contre le principe, je ne vous conseillerai pas".
C'était dit dans l'esprit de la boutade car ils n'avaient pas besoin de moi mais je ne pourrai pas travailler en servant trop d'objectifs / sujets que je cautionne pas.
C'est une habitude à prendre ; aller se promener, avec un but, ou sans but ; accepter que les pas nous mènent dans des endroits qu'on ne connaît pas encore, ou alors changer de perspective, de point de vue, et redécouvrir quelque chose qu'on croyait déjà connaître.
C'est une belle habitude, redécouvrir des lieux, des panoramas au fil des saisons, du climat... se laisser surprendre jusqu'à avoir cette impression de les connaitre par coeur tout en les redécouvrant à chaque fois...
Je ne sais pas si tout le monde est sensible à "l'errance". Mais que ça soit prendre l'air, prendre une douche, faire autre chose, cela amène souvent l'idée qui nous manquait sur le projet en cours, un peu comme Dr House et ses conversations avec Wilson :)
Tu n'es pas la seule à connaître des personnes qui n'ont pas découvert leur ville malgré le fait qu'ils y soient depuis longtemps.
Je terminerai avec une anecdote : un jour j'errai en ville, j'allais rentré chez moi et j'ai entendu une voie (une vraie hein, pas dans ma tête) et je l'ai suivie pour savoir d'où elle venait.
C'est comme ça que j'ai découvert l'artiste Luc Arbogast, qui jouait dans la rue (plusieurs mois avant qu'il soit connu grâce à The Voice).
Voilà ^^
22 mars 2015
Merci pour cet article constructif ! Pour moi, la pause goûter ça marche bien, ou juste une pause thé quand c'est pas encore l'heure !
29 mars 2015
Très inspirant cet article, c'est vrai qu'on est sur-connectés et que c'est pas facile de s'en défaire !
Bise
10 janvier 2016
hyper intéressant, comme d'autres articles de ce blog que je découvre - comme quoi il y a encore bien des territoires inexplorés sur la toile (mais aussi dans la "vraie" vie!). Je me demande comment je peux adapter tout ça à mon boulot (y compris la question de la démission, autre article vraiment intéressant), mon boulot c'est l'enseignement (non, je ne "suis" pas prof ! parce que je ne "suis" pas mon travail ;) !). j'expérimente des tas de trucs pour mieux le vivre au quotidien, et mieux le vivre avec les jeunes (j'ai fait des trucs comme relaxation avant de démarrer un cours, etc.... mais ça demande beaucoup d'énergie, car ce n'est pas que pour soi , et comme je suis bien bien au bout du rouleau, l'énergie n'est pas toujours au ddv).
Bref ! je reviendrais ici ! c'est riche, bien écrit, généreux ! bonne année !
17 janvier 2016
Hello ! Bienvenue par ici :)
Merci ! Oui, il subsiste des territoires inexplorés sur les Internets, mais il faut savoir chercher.
J'ai réuni mes liens préférés sur une page, si jamais cela peut t'aiguiller !
Intéressant ! J'aime cette réflexion.
Cela me fait penser à ce tweet de Dolly Wood que je trouve très juste également.
Pour ma part, j'ai toujours pensé que les métiers où il faut s'occuper des autres sont les plus durs. Tu as beaucoup de mérite.
J'espère que tu auras trouvé 2-3 idées pour lâcher du lest dans ce billet… Au plaisir de te lire :)
18 juillet 2016
Apprendre à dire non… et surtout à être vrai. Un livre qui m'a « sauvé la vie » (je plaisante et j'éxagère) et que je présente chez moi : Cessez d'être gentil, soyez vrais.