Temps de lecture indicatif : 8 minutes.
Il y a quelques temps, j'ai lu l'article « I don't care about blog comments, and you shouldn't either », écrit par Kat Williams sur son blog Rock'n'roll Bride.
J'étais un peu déçue surprise qu'une blogueuse aussi célèbre puisse à ce point mépriser les commentaires de blog. Pour moi, ça revient peu ou prou à mépriser les lecteurs de son blog.
J'ai toujours pensé, et je pense encore, que les commentaires, sur un blog, c'est la vie.
Commentaires vs. réseaux sociaux : le faux débat
Dans son article, Kat Williams oppose les commentaires de blog d'une part et les likes, mentions, retweets et commentaires faits sur les réseaux sociaux de l'autre.
Cette opposition me semble peu pertinente : les réseaux sociaux, au sommet desquels règne encore Facebook (mais pour combien de temps ?), font partie du quotidien d'une bonne partie des lecteurs de votre blog.
Là-bas aussi, il faut mettre en valeur vos billets, en annonçant leur parution, en donnant une seconde vie à vos anciens articles, mais aussi en partageant d'autres articles ou ressources susceptibles de plaire aux personnes qui vous suivent.
Utiliser les réseaux sociaux ne doit pas avoir pour objectif premier de récolter du like ou du retweet à gogo, mais simplement d'inviter les lecteurs de votre blog à lire vos nouveaux billets.
Puisque RSS n'a plus la cote, il faut bien utiliser les nouveaux canaux de diffusion pour toucher votre communauté.
J'ai souvent entendu des gens me dire : « Je n'avais pas vu passer ton billet ! » ou « Tiens, je ne savais pas que tu avais parlé de ça sur ton blog ! ».
Cela m'a aidée à comprendre que, non, annoncer la publication de mes billets sur Facebook, Twitter, Pinterest, Google+ ou encore Instagram n'est pas un luxe, c'est juste indispensable pour un petit blog comme le mien.
Des retweets, des likes, des commentaires, et des scoubidous
Certes, récolter des likes, des mentions, des retweets et des réponses sur les réseaux sociaux est toujours sympa. Le problème, c'est qu'il s'agit de marques d'intérêt à courte durée, vite périssables.
Si Facebook met la clé sous la porte, vous perdrez ces données, là où les commentaires publiés directement sur votre blog seront conservés bien au chaud dans votre base de données à vous. Ils sont donc exportables, conservables et même supprimables.
On peut déplorer d'ailleurs qu'il n'existe pas encore de système universel éprouvé qui permettrait de récupérer toutes les réactions suscitées par vos billets, où que ces réactions soient postées en premier ; cela permettrait d'avoir une idée plus juste de l'écho qu'a eu tel ou tel article sur le web.
Le seul outil que je connaisse, pour WordPress, c'est le plugin Social de Mailchimp pour WordPress, qui permet de le faire.
Mais bon, quand on voit la tronche que ça a, et le nombre de machins que ça enregistre dans votre base de données, on se demande subitement si on en a réellement besoin…
Pour résumé : les commentaires de blog d'un côté et les marques d'intérêt sur les réseaux sociaux de l'autre fonctionnent ensemble, tout simplement. Il n'y a pas lieu de les opposer, car ils ne répondent pas aux mêmes usages.
Kat Williams vit confortablement de son blog et de ses activités annexes : je veux bien croire que, pour elle, le nombre de likes, de retweets, de commentaires, de mentions, de followers etc. soient très importants pour justifier le prix des encarts publicitaires qu'elle loue sur son site, mais aussi pour attirer les sponsors de la formation de blogging qu'elle donne…
« Nous n'avons pas les mêmes valeurs. »
Commentaires et vanité : WTF ?
Dans une autre partie de son article, Kat en remet une couche : pour elle, se soucier des commentaires qu'on reçoit sur son blog relèverait de la vanité.
blog comments (and how many you get) are nothing but vanity. There are so many other ways to judge whether something you’ve published has been popular or resonated with your readers.
Tu le vois, ton gros jugement de valeur, là ? :roll:
Pourquoi ceux qui se soucient encore des commentaires qu'ils reçoivent sur leur blog seraient-ils plus « vains » que ceux qui surveillent le nombre de likes et de partages sur Facebook ? Cela n'a aucun sens !
Mon blog étant une goutte d'eau dans l'océan à côté de celui de Kat Williams, nous n'avons sans doute pas la même notion du succès, ni de ce qu'est la vanité, réelle ou supposée, d'une blogueuse…
Mon blog est le fruit d'un travail bénévole et passionné. Je ne touche pas un centime via mon site : ce n'est donc pas l'argent qui me donne envie de continuer à publier.
À mon niveau, recevoir de chouettes commentaires sur mes billets m'encourage sincèrement à persévérer, je n'ai pas honte de le dire ! :razz:
Qu'il s'agisse de commentaires laissés sur mon site, d'un email sympa ou bien d'un petit mot surprise au détour d'une conversation, cela me fait chaud au cœur.
Cela me donne l'impression que ce que je publie peut avoir un impact positif sur le quotidien de mes lecteurs – et ça, ça a beaucoup de valeur pour moi.
Je ne m'en fous pas du tout, et j'essaye de répondre à chacun.
Quand je designe un site WordPress, je mets un point d'honneur à soigner l'affichage des commentaires, et du formulaire d'ajout de commentaire, histoire d'encourager les utilisateurs à l'utiliser.
Pourrait-il s'agir d'une histoire de bouteille à moitié pleine ou à moitié vide ? Là où Kat Williams semble mépriser les commentaires qu'elle reçoit sur son blog, moi, j'ai conscience de la valeur de ceux que je reçois.
Bon, c'est aussi parce que, jusqu'à présent, j'ai eu la chance de recevoir une majorité de commentaires fouillés, intéressants, qui suscitent des discussions, partagent avec moi une émotion, un souvenir, ou me font découvrir des choses.
A contrario, lorsqu'un de vos billets ne suscite aucun commentaire, ou très peu, cela ne veut pas dire qu'il est inintéressant pour autant. Vos lecteurs ont peut-être simplement du mal à trouver les mots justes.
Trouver les mots justes ou s'abstenir
C'est vrai, commenter de manière intéressante, ce n'est pas toujours évident. On ne sait pas toujours quoi ajouter, quoi dire ; on n'a pas toujours le temps ; on n'arrive pas toujours à trouver les mots justes.
Par exemple, j'ai été très touchée par ce billet de Laurence.
À l'issue de ma lecture, j'avais envie de lui témoigner toute mon amitié, mais… je n'ai tout simplement pas réussi à trouver comment tourner mon commentaire sans qu'il ne sonne ridiculement niais. Je me suis donc abstenue.
Mais ce billet a eu un écho en moi, j'y repense encore régulièrement.
En lisant l'article de Kat Williams, je réalise que nous n'appartenons simplement pas au même monde.
Son billet prône plus ou moins consciemment un modèle vertical du blogueur qui apporte des choses à ses lecteurs, mais à qui ses lecteurs ne peuvent rien apporter.
Chez moi, c'est le contraire : chacun de mes billets est un pavé dans l'eau, qui a pour objectif de créer, plus ou moins subtilement, une onde qui provoquera, ou non, des réactions.
Par « réactions », je n'entends pas seulement « commentaires », mais aussi ruminations, déclics, émotions, discussions, découvertes, élans créatifs…
« Un bruit qui fatigue »
Commenter un billet, même juste pour écrire trois lignes, et même un peu maladroitement, ou hors sujet, c'est une petite marque d'attention à l'égard de la personne qui l'a écrit ; c'est une façon simple de le remercier pour le petit sourire que leur billet a laissé sur notre visage.
Je ne parle évidemment pas des commentaires « That's cool », « That's great », « That's awesome », etc. dont Kat parle.
Peut-être que sur un blog constitué à 90% d'images comme le sien, on ne récolte en effet en majorité que ce type de commentaires-là – sorte de flux incessant de commentaires copiés-collés, sans saveur ni odeur, mais aussi l'invasion possible de trolls qui peut accompagner un billet sujet à polémique.
Dans ce cas, on peut comprendre que certains soient tentés de fermer les commentaires sur leur blog.
C'est ce qu'a fait l'artiste Cali Rezo, après les avoir ouverts, puis fermés, puis rouverts, puis refermés.
Le webzine Playlist Society lui aussi a fermé ses commentaires en 2012 pour cette raison : le bruit.
De l'autre côté, certains, comme DariaMarx, récoltent souvent des commentaires accablants de bêtise car ils abordent des sujets qui fâchent : malgré ça, ils laissent la possibilité à quiconque de commenter leurs billets.
Je pense qu'empêcher les lecteurs de commenter votre blog ne les empêchera pas de dire ce qu'ils ont à dire ailleurs et autrement.
Gala Darling, autre blogueuse célèbre, amie et associée de Kat Williams par ailleurs, a fermé les commentaires de son blog il y a plusieurs années.
Pourtant, à la fin de chacun de ses articles, elle invite ses lecteurs à donner leur avis, en faisant un lien vers son statut Facebook, statut sur lequel on a la permission de commenter. WTF?
Et si on n'a pas de compte Facebook, on fait comment ? Personnellement, je déteste l'idée de forcer autrui à utiliser un service tiers comme Facebook pour qu'ils aient le droit d'avoir leur mot à dire.
Et, quoi que Kat Williams en dise, non, commenter sur un blog WordPress n'oblige personne à se créer un compte. Your argument is invalid.
Le mot de la fin de la tartine
Au final, si on veut tout de même tirer un message positif de l'article de Kat Williams, ça serait : ne dévalorisez pas le travail que vous accomplissez sur votre blog juste parce que vos lecteurs commentent rarement.
En tout cas, ici, vous savez que vos commentaires seront toujours les bienvenus ! Merci de m'avoir lue jusqu'au bout ! :-)
PS : Les peintures illustrant ce billet sont de Jack Teagle, un brillant artiste anglais, que j'ai découvert à Londres. Je suis méga fan !
10 février 2014
Article très intéressant, j'aime beaucoup ton point de vue sur les commentaires et les raisons qui te font écrire. :)
Pour rebondir sur ton article, je ne tiens pas de blog moi-même mais il me semble que dès qu'on publie quelque chose, les "likes" et retweets correspondent à une appréciation, l'équivalent d'un "merci d'avoir parlé de ça", alors que les commentaires sont plus un enrichissement de l'article, que ça soit pour ajouter ou contredire.
Bref, les deux options devraient être présentes, avec les "likes" en premier, et même les "j'aime pas" bien visibles histoire de filtrer une partie du bruit.
10 février 2014
Salut Vivien !
Merci !
Oui, je te rejoins complètement là-dessus.
Cela rejoint ce que dit Nico dans son commentaire :
10 février 2014
Les commentaires sont les mêmes concepts que les j’aime, commentaire et partager sur les réseaux sociaux.
Une astuce pour les blogs, encore peu exploitée, la mise en place de la mention « vu ». On saura au moins le taux de visite de l’article.
10 février 2014
Bonsoir Michael,
Je suis moyennement convaincue.
Si votre blog a pour objectif d'empiler du chiffre, c'est sans doute une donnée qu'il faut afficher systématiquement pour convaincre les annonceurs d'investir, ouais.
Cependant, ce genre de chiffres n'est pas forcément synonyme de contenus de qualité ; à mon avis, c'est une donnée à utiliser avec modération.
Sur mon blog, je dispose de cette donnée, mais je ne l'utilise que pour afficher les huit articles les plus lus, simplement pour donner un point d'entrée à mes nouveaux lecteurs.
De là à afficher cette donnée sur chaque billet, je ne pense pas que ça apporte quoi que ce soit aux lecteurs de mon blog.
10 février 2014
J'imagine que la situation doit être très différente pour quelqu'un au blog aussi influent que Kat Williams : filtrer les 90 % de commentaires sans intérêt pour trouver les 10 % enrichissants doit prendre un temps fou, et je comprends qu'on choisisse de ne pas "perdre" ce temps si on n'en a déjà pas assez. Mais oui, je trouve ça assez méprisant quand même, de ne considérer les commentaires qu'en termes de SEO et pas de discussion. C'est un autre type de blog, qui se rapproche de la presse écrite finalement, où on ne peut pas non plus commenter directement un article qu'on vient de lire.
Personnellement, et mon cas se rapproche du tien, je suis très heureuse des discussions qu'engendrent parfois mes billets : mes lecteurs me lancent souvent sur des pistes que je ne connaissais pas, me font des suggestions, élargissent mes réflexions... Allez, résolution 2014 de février : commenter plus sur les blogs que j'apprécie ! ^^ (je le fais rarement d'habitude)
10 février 2014
Oui, c'est sûr ! Elle a déjà suffisamment à faire avec les soumissions de photos, préparer ses articles (elle en poste au moins deux par jour), animer sa communauté Twitter, Facebook, Instagram, gérer ses sponsors, préparer ses ateliers, etc.
C'est sûr que, comme tu le dis, c'est sans doute le sujet de son blog qui l'a amenée à penser ça.
Mais sa catégorie « The Green Room », dont je suis très friande, propose justement des sujets de discussion potentiels (la preuve, son billet m'a inspiré un billet ^.^).
Du coup, je suis un peu mi-figue, mi-raison avec tout ça. Autant fermer les commentaires dans ce cas…
Car finalement, ce qui me dérange le plus, c'est cette affirmation péremptoire que les commentaires craignent et ne servent à rien, tout en les laissant ouverts : du coup, les lecteurs qui commentent sont quoi exactement, des bonnes poires ? (Oui, je fais dans le fruit ce soir.)
Ouais ! C'est exactement ça. Après, on blogue sur des sujets un peu pointus, chacune dans notre style ; ce n'est pas du contenu fast food, comme pourrait l'être un blog uniquement constitué d'images rigolotes, par exemple.
Je suis bien tentée de te suivre ! :)
10 février 2014
Déjà, merci d'avoir écrit ceci ! :)
A mon avis, on confond source de trafic et enrichissement de l'article/réactions. Twitter et consorts sont des sources de trafic avant tout.
Quant aux blogueurs célèbres, je comprends que la modération soit parfois fatigante, ça je ne discute pas. Mais ils ne devraient JAMAIS oublier un point : si ces gens qui prennent le temps de lire/commenter leurs billets n'existaient pas, ils seraient bien emmerdés ! (oui, il fallait le dire, mais les blogueurs qui ont le melon me saoulent)
Personnellement, je regrette qu'on commente moins sur les blogs et plus via les réseaux sociaux : comme tu le dis, ces commentaires sont plus volatiles, et autant avoir l'objet de la discussion ET la discussion au même endroit.
Bon nombre d'articles ou de billets se sont considérablement enrichis ainsi, je vois l'exemple via Openweb, d'autres sites ou sur mon site personnel. Mépriser cela est… méprisable.
10 février 2014
Salut Nico !
C'est exactement ça !
Ouais, je te rejoins là-dessus aussi. Note que Kat Williams, la blogueuse dont je critique le billet, répond de temps en temps aux commentaires que ses lecteurs lui laissent.
Tout cela n'est pas super cohérent… :-/
Les bons commentaires créent de la valeur, car ils permettent de compléter le billet initial mais aussi de présenter d'autres points de vue / d'autres expériences que ceux de l'auteur.
Je lis souvent les commentaires d'un billet que j'ai adoré – ou détesté, dans l'espoir que quelqu'un d'autre aura exprimé mon avis, si d'aventure je n'ai pas l'inspiration, l'envie ou le temps de commenter moi-même.
J'écris sur mon blog pour partager. Si les commentaires n'existaient pas, si je n'avais jamais eu aucun retour sur ce que je publie, je crois que j'aurais arrêté depuis longtemps !
Tous les échanges que j'ai sur le web m'apportent énormément (même les prises de chou sur Twitter !), c'est vraiment ce que je recherche : apprendre et ressentir.
10 février 2014
J'utilise assez rarement les commentaires, mais je vais faire l'effort aujourd'hui. Pour moi, l'avantage de ton "petit blog", c'est qu'il propose un peu de tout : des contenus intéressants, des retours d'expériences, des petites choses rafraîchissantes pour se laver un peu l'esprit des aspects techniques du web.
Je n'ai pas forcément d'avis tranché sur le fait d'ouvrir ou de fermer les commentaires. Comme dans le design, je dirai que "ça dépend" : du public, de la façon d'être de l'auteur, mais aussi de la qualité des commentaires qu'on obtient.
Sur certains blogs plus "publics", il y a plus de commentaires, mais cela relève parfois plus de la discussion de quartier, voire de la piste d’atterrissage aux trolls bêtes et méchants, aïe aïe aïe. Dans ces cas là, les commentaires n'apportent pas forcément grand chose à l'auteur ET aux commentateurs.
A mon avis, et cela n'engage que moi, un blog comme le tien est le substrat idéal pour obtenir des commentaires de qualité++ avec de vrais échanges enrichissants pour chacun.
Sur ce, bonne continuation! ;-)
10 février 2014
Bonsoir Carine,
Merci, j'apprécie beaucoup !
C'est une jolie description, merci de l'avoir partagée avec moi :)
Ouais, c'est vrai. Cela rejoint un peu ce que dit Kalys, qui dit qu'
Ça a un côté un peu fataliste, mais cela n'est pas dénué de vérité. Dans l'absolu, ce qui va susciter ou non des commentaires, et a fortiori des commentaires de qualité ou des commentaires dispensables, c'est bien le billet de départ, et plus généralement le ton employé sur le blog.
C'est inévitable je pense : plus tu t'adresses à un grand nombre, plus le pourcentage de boulets potentiels augmente.
Ici, y'a pas trop de risque, on est en petit comité ! Et j'adore ça :)
10 février 2014
Les commentaires, c'est la vie même d'un blog, même chez FB quand on analyse un peu la progression des stats, seuls les partages et les commentaires engendrent une remontée pertinente du nombre de "personnes qui en parlent".
Sans les commentaires, nous finirons tous par mourir car le commentaire se nourrit de lui-même. Mais force est de constater que les gens adorent faire des phrases et viennent souvent se valoriser en commentant. Les gens parlent souvent d'eux même, ils étalent leur science ou font du proselystisme que nous pouvons "exploiter" à notre profit mais qui est grossier et se voit très bien. C'est un jugement dur évidemment car il y a aussi des commentaires valorisants, intéressants, qui nous aident à progresser. Mais globalement, les gens se servent de nous dans les commentaires, c'est peut-être aussi pour ça que certaines blogueuses ont tendance à les mépriser. Pour pas faire ce que je reproche, je vais éviter par exemple là de mettre le nom de mon site pour pas me faire de la pub à bon compte :)
10 février 2014
Salut Marie !
Je t'avoue que je n'avais pas du tout conscience de ça !
Perso, quand je détecte un commentaire dans ce style (les rares fois où ça m'est arrivé), genre un copié/collé qui aurait pu s'appliquer à n'importe quel billet sur le même sujet que le mien, de la part d'une personne qui n'a jamais commenté auparavant mes billets, et qui met des mots-clés un peu tendancieux dans son nom ou dans son URL, je dégage direct.
Mais bon, c'est rarissime ! Mon blog est confidentiel, donc je n'ai pas trop à me plaindre de ça.
Tu aurais pu sans problème poster l'URL de ton site ! Ça m'intrigue, du coup. ;-)
10 février 2014
Je partage ton avis à 100% et j'ajouterais - même si c'est volontairement caricatural - que dans une certaine mesure, à mon avis, on récolte les commentaires que l'on "mérite".
Bien sûr, il y a toujours des trolls, même un minuscule blog comme le mien en a déjà vu passer. Bien sûr, j'imagine que modérer doit prendre un peu de temps. Mais... La blogueuse dont tu parles, tu dis qu'elle vit de son blog ? Alors d'après moi, modérer et répondre aux commentaires fait partie de son travail. Si cela ne lui convient pas, elle devrait se tourner vers un autre mode de publication.
Un article bien écrit, intéressant et approfondi devrait naturellement récolter des commentaires dans la même veine, non ?
(après, j'ai cru comprendre que la Kat, elle poste surtout des photos, alors bien sûr c'est différent... Mais le blog n'est peut-être pas, encore une fois, la plateforme adaptée pour ce genre de contenus.)
10 février 2014
Salut Kalys !
En toute logique, oui ! Le billet initial compte énormément, c'est sûr.
Je me dis que ce n'est pas évident de théoriser sur les commentaires, car ça dépend de pleins de facteurs.
Peut-être qu'en tant qu'auteur de blog, on peut voir si nos billets ont tapé juste ou pas, quelle tournure prend notre blog, quel type de lecteurs on touche (ou pas), en fonction des commentaires que l'on reçoit.
Quand c'est positif, ça va.
Quand c'est mitigé, voire négatif, c'est moins évident. Quand un commentaire pas sympa a été posté sur notre blog, même si on ne le publie pas, on ne peut pas faire comme si on ne l'avait pas lu.
Paradoxalement, il faut essayer de faire abstraction des mauvaises langues, sinon on ne publierait plus rien.
Sans forcément tomber dans le troll, les commentaires critiques sont également utiles.
Bref, vive les commentaires ! :-P
10 février 2014
Je ne sais pas si je suis de ton avis, mais j'aime ta façon de l'expliquer :)
De mon côté je n'ai pas terminé ma propre réflexion sur les commentaires, mais je crois que ça n'ira plus très loin, car c'est plutôt la lassitude qui l'emporte. Lassitude devant des vagues de spams que je n'arrive pas à gérer, mais surtout lâcher-prise devant le fait avéré que les gens, moi y compris, commentent moins.
Je crois réellement que c'est par paresse et égocentrisme, tous deux entretenus par les réseaux sociaux. Égocentrisme au sens où, je crois, beaucoup préfèrent garder leurs "contributions" sur un espace qui leur apparaît comme propre (même si c'est une illusion), sous la forme d'une conversation semi-publique mais très exposé, plutôt que d'enrichir l'espace public de quelqu'un d'autre.
Je ne sais même pas si c'est une mauvaise chose. J'ai mon idée là-dessus, mais je redoute de donner trop de mou à mon côté "c'était mieux avant" :)
Sur mon blog peu visité et quasi entièrement visuel, il n'y a jamais eu beaucoup d'activité, mais on sent la différence par rapport à quelques années en arrière. Ça ne m'attriste plus vraiment, c'est plutôt une douce nostalgie de cette chouette époque où on se répondait de blog en blog. La disparition des blogs eux-mêmes en tant qu'espaces réellement personnels, au profit de plateformes collectives et de machines à repost, m'attriste davantage.
Sinon, vu tous les moyens existants, je crois les gens qui comptent et ceux qui veulent vraiment apporter leur pierre à un édifice trouveront toujours un moyen de nous atteindre.
--
À propos de Jack Teagle, tu es peut-être au courant, mais ils vendent son "Heroines and Villainesses" sous forme de papier cadeau à la boutique de la Tate Modern. Ça fait aussi un poster très sympa ;)
10 février 2014
Salut Nim !
Bon, c'est déjà ça ! :-p
Je te rejoins complètement. Le web a évolué, et les réseaux sociaux ont une grande part de responsabilité là-dedans.
Moi j'ai une petite nostalgie par rapport à certains forums de niche que je fréquentais (ou animais), qui n'ont pas survécu à la déferlante Myspace et Facebook.
Ces sites ont pris tout à coup tellement de temps aux personnes qui jadis le passaient sur les sites perso et les forums, qu'ils n'ont plus eu une seconde à consacrer aux vieux chaudrons dans lesquels ils ont pourtant contribué à faire les meilleures soupes.
Comment leur en vouloir ?
Ça c'est très vrai aussi ! Et là, ça passe aussi au-delà des commentaires laissés sur ton blog. Il y a des gens autour desquels on orbite, et qui orbitent autour de nous, c'est ainsi. Les neurones miroirs lâchent rarement l'affaire ! :)
C'est marrant que tu me parles de ça : j'ai découvert l'illustration « Heroines and Villainesses » sur une carte, trouvée chez Paperchase, ma boutique londonienne préférée ! °_°
Si j'avais su, pour la Tate Modern, j'y serais retournée avec plaisir !
Justement je cherchais un tirage de ce dessin car je l'adore, mais j'étais toute déçue de voir que sur la boutique Society 6 de Teagle, elle n'est pas en vente :(
10 février 2014
Ah, et je m'insurge : on ne peut déjà plus laisser de commentaire sur ton sublime billet « Gravure Ivy ». :(
11 février 2014
Voilà on peut !
C'est juste que je les ferme complètement quand je me tape une grosse averse de spam et que j'ai pas publié depuis un moment. Tu m'as pris en flagrant délit de baissage de bras quoi :P
11 février 2014
Aaaaah, chouette ! ^.^
10 février 2014
Hello,
Pour ma part, je crois te l'avoir déjà dit, j'ai beaucoup de mal à laisser des commentaires sur un blog dont je ne connais pas l'auteur "en vrai" (ce qui réduit donc à deux le nombre de blogs sur lesquels je laisse des commentaires). Même quand j'adore un article, ou que ça me touche, j'ai du mal à l'exprimer sans avoir l'impression d'être tarte, j'ai beau savoir que la plupart des blogueurs sont bienveillants par rapport aux commentaires, quand je les lis j'ai l'impression que tous les gens se connaissent entre eux (ce qui est probablement très loin de la vérité) et du coup j'aurais l'impression de faire intrusion.
Ceci étant comme d'habitude ta capacité d'analyse et de recul rend ton article très agréable à lire.
Bonne continuation Marie
10 février 2014
Salut Marilou !
Je comprends ce sentiment ; je le ressens aussi souvent, et, comme toi, ça me paralyse un peu et j'ai tendance à passer mon chemin.
Mais parfois, la tentation était trop forte, et l'univers que je venais de découvrir trop génial pour que je garde ma langue dans ma poche ! :-P
En me faisant un peu violence, j'ai constaté qu'il est assez facile de faire des connaissances via des blogs spécialisés. Parfois c'est aussi via les commentaires qu'ils m'ont laissés que j'ai découverts certains blogueurs, dont je suis devenue fan ensuite !
Maintenant, c'est sûr que quand tu rencontres ces personnes en vrai, ça consolide beaucoup le lien, et c'est encore plus passionnant.
Tout ça pour dire que parfois, il faut donner un coup de pouce au hasard :)
10 février 2014
Merci, Marie. +1 sur tout.
10 février 2014
Merci à toi de m'avoir lue, Koalie ! ^.^
10 février 2014
Elle t'a énervée Kat non ? :) Je suis plutôt d'accord avec toi, qui dit blog, dis commentaires. Même sur les articles des grands journaux web, il y a souvent des commentaires. On est dans l'ère du partage, de la réaction, de dire ce que l'on pense. Donc ça me paraît pas déconnant. Après certes, les commentaires ne sont pas tous intéressants, mais qu'importe ? C'est important de donner la possibilité à son lectorat de s'exprimer.
J'avais lu quelque part que beaucoup de blogueuses (peut être pas du même "niveau" qu'elle certes) aime justement le partage dans cette pratique. Après il existe aussi des gens qui se sont fait connaître uniquement sur les réseaux sociaux comme instagram ou vine et qui ne postent du contenus que sur les réseaux. Mais c'est encore une autre polémique.
De mon côté j'adore commenter. Même si parfois c'est juste pour dire "c'est joli". Donc je me sens assez frustrée quand les commentaires sont fermés au public. A ce moment là autant faire un site vitrine.
Dernière chose, pour les commentaires wordpress, il me semble que sur la plateforme en ligne, il faut être inscrit, ou être sur les réseaux sociaux. Souvent je dois me logguer via twitter sur certains blogs qui ne proposent pas les champs libres : nom + URL. Mais je ne sais pas exactement à quel pluggin ou plateforme c'est dû. Je sais juste que ça m'énerve beaucoup ^^
10 février 2014
Coucou Ally !
Elle, non, mais son billet, un peu ^.^
Ouais, tout à fait d'accord avec toi.
T'es sûre ? Je n'ai jamais constaté ça (quelques exemples hébergés sur wordpress.com : le blog de Lorelle, le blog de Polinacide, le blog de Toute Ouïe…).
Maintenant, WordPress propose en effet une option consistant à contraindre les utilisateurs à s'identifier avant de pouvoir publier un commentaire, mais inutile de dire à quel point c'est lourdingue et contre-productif. T_T;
11 février 2014
Hello Marie,
Je trouve que ton article est excellent sur le fond mais aussi dans la forme car tu réussis à me faire lire jusqu'au bout :-)
Car, en effet, les lecteurs n'ont pas toujours le temps de lire sur internet et à fortiori de commenter.
* Et puis il faut noter ça aussi;
- combien d'articles on a envie de lire jusqu'au bout ?
- Comment rendre attractif la lecture ?
Et toi, tu le fais bien... le mélange, design de qualité du blog, écriture passionnée et illustrations bien choisies est un exemple à suivre.
Mais peut-être aussi que les commentaires ont besoin d'être réinventés dans la forme. J'aime bien ce qu'a fait la plateforme Medium d'un certains Ev Williams, lui même à l'origine de Blogger.
Soit, la possibilité de commenter ou compléter à coté du texte et donc de choisir de le faire sur un extrait uniquement du texte.
C'est beaucoup mieux qu'au "fond" du texte...
En dehors de Medium, je ne connais pas une nouvelle façon de commenter ?
S.
12 février 2014
Salut Silvio !
Merci ! :)
Je n'ai pas creusé la sujet des commentaires sur Medium, mais j'irai voir de quoi il en retourne.
Vu l'audience du site, ils peuvent sans doute se permettre d'expérimenter dans la forme que prennent les commentaires de leurs lecteurs – ce qui peut créer une difficulté UX supplémentaire si c'est mal fait.
Le mieux est l'ennemi du bien !
Ce qui motivera toujours les gens à commenter, ce sont les excellents contenus.
Il va sans dire qu'un site rapide, responsive et facile à utiliser ne peut qu'encourager l'action de publier un commentaire :)
11 février 2014
Awesome. ;-)
11 février 2014
Bonjour Marie,
Après avoir posté le 30 janvier un commentaire motivé par une nostalgie culinaire (breakfast & sausages), je reviens vers toi.
Juste pour te dire que l'eau forte de mon esprit s'est reçue encore "un pavé" ... pavé ayant subtilement créé une onde - onde qui a bel et bien provoqué des réactions...
Je m'explique. En guise de commentaire.
J'ai vu sur FB l'annonce du billet "Londres 2014 J2". Toujours habité par cette nostalgie londono-culinaire, j'entreprends la lecture. Arrivé au bas du billet, je m'immobilise. J'ai le sentiment d'avoir loupé quelque chose. Je remonte le billet tout doucement, encore, encore, ... plus doucement ... Oui ! Là, à droite, en regard de la photo des bols épicés du Dishoom : j'ai bien vu "A L'ECOUTE" ... "Mon profil LastFM" ... Je clique sur l'image d'un album, je glisse sur LastFM et décolle pour deux heures d'écoute, à parcourir ici et là tout un tas de musiques inconnues, oubliées, mal connues.
Atterrissage. Je suis groggy. De retour au sol, dans l'aéroport de mon quotidien, je place dans la malle de mon baladeur MP3 des souvenirs de ce voyage.
Et c'est ainsi que se boucle la boucle.
Celle des billets postés, de ces pavés jetés ici et là, qui font d'un billet londonien un voyage musical. Il me faut te dire que ce baladeur, je le branche en faisant la vaisselle, je le branche sur la route, je le branche la nuit lorsque la fièvre hivernale m'habite, je le branche le jour quand j'ai simplement besoin des savourer des voix, des musiques, des histoires.
Voilà. Tu peux persévérer. Poster. Imprimer des billets sans contrefaçon. Je confirme : cela peut avoir un impact positif sur le quotidien d'au moins un lecteur.
Merci Marie.
12 février 2014
Stéphane, je te remercie pour ce super commentaire !
Ce type de retours me motive beaucoup à continuer, tu sais !
Justement, j'aimerais simplifier un peu l'interface de mon blog, et je m'apprête à faire un sort à la sidebar, qui contient une foultitude de machins, dont je doute qu'ils soient cliqués, visités, utilisés.
Tu es sans doute l'exception qui confirme la règle ; cela étant dit, la musique joue un rôle-clé dans mon quotidien, en particulier quand je crée et que je cogite, alors il faut que je trouve un moyen de garder ce lien visible…
Tout cela me donne du grain à moudre – donc merci ! ^.^
12 février 2014
Bon, il faut que tu fermes tes commentaires ! Non, parce que là c'est un peu abusé, entre le temps de lire l'article et les commentaires ça m'a pris deux jours.
Plus sérieusement, comme dis précédemment, je pense qu'effectivement on a les commentaires qu'on mérite. Les aspects négatifs, spam, troll se gèrent assez facilement entre un askismet, la modération du premier commentaire et le bottage en touche des trolls.
Mais, chez moi, le nombre de commentaires est souvent inversement proportionnel au travail demandé par l'article. Certes, je parle souvent de sujets méthodologiques et donc quand j'en ai fait le tour c'est peut être difficile de commenter. C'est les articles courts qui parlent de sujets plus légers ou de prise de positions qui sont les plus commentés, avec souvent un enrichissement de l'article.
12 février 2014
Salut Raphaël !
Si tu y as passé autant de temps, je suppose au moins que c'était intéressant ! :-p
Ouais, je peux comprendre la frustration de recevoir peu de commentaires sur les billets costauds, eu égard au temps passé… Comme tu viens de le dire, il y a non seulement le temps de lecture mais aussi le temps de rédaction d'un commentaire qui entrent en compte, et tout le monde ne dispose pas de ce temps – ni de cette inspiration.
Récemment, j'ai fait quelques expériences d'horaires de publication, pour voir à quels moments ça fonctionne et réagit mieux. Ça peut être une piste à creuser pour améliorer la « conversion » des lecteurs en commentateurs ?
20 février 2014
Sur l'heure de publication, j'ai pris l'habitude de publier le matin, vers 9h, en semaine. J'écris mes articles souvent le soir, donc je les programmes pour le lendemain matin en me disant que c'est l'heure d'arriver au bureau et que ça va être retwetté… Je ne sais pas si c'est l'idéal, il faudrait peut être que j'essaye en fin d'après-midi vers l'heure de la pause goutter !
22 février 2014
Le plus simple pour être sûr que tes billets soient vus, c'est de regarder dans tes stats à quelle heure il y a un pic d'affluence (on trouve ça dans Google Analytics notamment, mais aussi avec Tweriod).
Tous tes followers ne sont pas forcément en ligne le matin quand tu postes ton tweet. Moi par exemple à 9h je suis dans le métro, donc je ne vois jamais passer tes liens ! :-(
Après avoir longtemps publié mes billets entre midi et deux, pensant que mes lecteurs seraient devant leur ordi, je poste plutôt vers 17h ou 18h, quand les gens fatiguent de leur journée de boulot et qu'ils ont besoin de se changer les idées avant de rentrer chez eux !
Mais j'essaie de reposter le lien sur Twitter le lendemain ou le surlendemain à une heure différente, pour toucher d'autres personnes.
21 février 2014
Nouveau-venu dans le monde internet des deux-pattes (j'appelle ainsi ceux que vous nommez humains), je découvre parfois des remarques sidérantes.
Je serais tenté de dire : votre article tombe sous le sens et il prouve juste que vous avez une conscience et non un cerveau en forme de tiroir caisse.
Pour moi qui suis chat (siamois de surcroît), la toile, vaste océan sur lequel je tente de naviguer à bord d'un frêle esquif (le comble de la métaphore pour un chat qui déteste l'eau !), chaque jour m'offre une nouvelle découverte sur l'espèce deux-pattes.
Quand on a que les mots à offrir en partage, sans image, le commentaire est le miel qui s'échange, car il est porteur de sens et de sensibilité, deux qualités nécessaires à la survie d'une espèce ou d'une conscience.
Qu'en est-il des deux-pattes ?
Ce qui est aussi rigolo, c'est que je m'interrogeais ce matin dans un article sur ce fameux réseau social, FB pour ne pas le nommer... et que votre article est comme un écho au mien. Juste avant que je n'aille chasser les souris.
Belle vie !
(J'aime beaucoup cette présentation dans laquelle écrire son commentaire)
22 février 2014
Salut Eschylle !
Sois le bienvenu par ici, et merci pour ton commentaire !
C'est une façon très poétique et sensible de voir les choses : j'adhère.
Merci ! Au plaisir de recroiser ton pelage lustré par ici ^.^
3 mars 2014
Merci pour ce post, j'ai trouvé ton point de vue super intéressant (et celui de Kat beaucoup moins du coup).
De mon côté je préfère avoir des commentaires qui permettent une discussion et sont plus permanents, aux likes des réseaux sociaux. Et je trouve qu'avoir une petite attention des lecteurs est toujours encourageant, et ça n'a pas forcément avoir avec la vanité.
4 mars 2014
Salut lafillerenne ! (Quel joli nom !)
Merci pour ton commentaire, ça fait plaisir de lire une nouvelle plume par ici :)
C'est vrai, les commentaires sont encourageants ; ils ont plus d'importance qu'un like ou qu'un retweet, car ils impliquent davantage chaque personne – non seulement la personne qui l'écrit, qui partage une émotion, un ressenti, voire une anecdote, mais aussi la personne qui le lit, qui sera forcément différente une fois nourrie de toutes ces émotions provoquées par ce qu'elle a écrit.
21 mai 2014
Je vous assure... Je ne connaissais pas le blog de Kat Williams.
Mais je viens de découvrir le votre et j'avoue avoir été attiré par le design. Original et cohérent.
La vraie raison du flooding de commentaires inintéressants ou carrément hors sujet est la course effrénée au netlinking.
Tant que Google et compagnie ne sortiront pas le nombre de backlinks de leur algorithme de classement et de référencement, on aura toujours droit à ce genre de comportement.
Félicitations pour votre site. Le nombre de commentaires semble être un indicateur positif pour sa popularité;
24 mai 2014
Merci Christophe !
Oui, mais je pense quand même que ça dépend des blogs. À mon petit niveau, j'ai la chance d'avoir peu de commentaires, mais des commentaires super biens. Je préfère ça à un torrent de gens qui commentent uniquement pour que je les aide à faire quelque chose, pour que leur donne des informations, voire pour que je bosse à leur place (c'est du vécu).
Quant à Kat Williams, son discours est ambivalent car d'un côté elle prêche la mort des commentaires, mais de l'autre permet encore à ses lecteurs de commenter, et, pire, elle leur pose des questions à la fin de ses billets pour les encourager à commenter… J'avoue que cet article ne cesse pas de me chiffonner ! « Faites ce que je dis, pas ce que je fais. »